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Il paraîtrait...

Publié le 05 septembre 2013 par Ericguillotte
jeudi 5 septembre 2013

- que les chats seraient les pires meurtriers de la planète. Chaque année, aux Etats-Unis, ils tueraient entre 1,4 et 3,7 milliards d'oiseaux et entre 6,9 et 20,7 milliards de mammifères. Les fourchettes sont larges. Fourchettes larges peu pratiques pour manger des nouilles, soit dit en passant. Ou des lentilles. Ou des petits pois. Ou tous les trucs petits, oui, je sais. Que fait l’ONU contre les chats ? Pas tellement moins que ce qu’elle fait contre al-Assad. Que personne n’en parle, des chats, à Barack ou François, ils ont déjà assez de mal avec la Syrie. Le mot solution est pourtant commun aux deux langues, là n’est pas le souci. Une solution est une réponse à un problème. Et le problème ici est la réponse. Et la solution est le problème. Donc, le problème est le problème à un problème. Pour en sortir, encore faut-il trouver l’auberge.
- qu’à une certaine pression et température spécifique, un corps pur, comme l'eau par exemple, peut se retrouver en même temps à l'état liquide, solide et gazeux. On appelle cela le point triple. A quoi sert-ce ? Y trouverait-on utilité ? Là, mon cerveau, et je le lui reproche, ne saurait le dire. Pire, s’il relit, point triple, liquide solide gazeux, il fait chemin et lien de corrélation avec l’humain, en cherchant l’organe, l’endroit, la circonstance qui pourrait faire survenir les trois états coexistants. Et je n’ose pas citer les images pensées, les situations imaginées, peu ragoûtantes. Lorsque nos cerveaux prennent la main, ils nous entraînent parfois, contre notre gré, vers des contrées peu fréquentables. Une prise de contrôle façon putsch me semble nécessaire. Pour en sortir, encore faut-il trouver l’auberge.
- que le Psorophora ciliata est un moustique de Floride atteignant près de 20 fois la taille d'un moustique standard. Rappelons l’aspect du moustique standard dans notre pays, vu de Floride, béret, baguette sous le bras, impolitesse compulsive, et piqûre qui gratte et qui énerve. Le Psorophora ciliata est doté d’un dard si volumineux que sa piqure donne la même sensation douloureuse qu'un coup de couteau, étant entendu que chacun, avec un peu d’expérience, de connaissances, de culture, de vécu, a reçu au moins un coup de couteau dans sa vie, la référence est évidente pour tout le monde. Le Psorophora ciliata existe donc. Puisque tout augmente, sa prolifération est inéluctable. Tremblons, faisons tinter rotules, ça l’effraiera peut-être. Pour en sortir, encore faut-il trouver l’auberge.


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