L’insécurité
s’installe encore, malgré les menaces de l’armée d’intervenir avec force les
manifestants sont sortis plus nombreux après la prière du vendredi pour
réclamer le retour du président Moursi et dénoncer l’armée de son coup d’état.
Ce 14 out le
vendredi de colère s’est transformé en jour sanglant .Le bilan est lourd on
parle de 600 morts et 3000 blessés, la vérité se perd entre les frères
musulmans et le régime militaires, dans la rue les Egyptiens sont partagés
entre les deux clans.
Le monde
entiers a réagit contre l’usage accessif de la violence : la Turquie
qualifie les évènements sanglants de massacre, Katar dénonce, le Maroc déplore
la perte de vies humaines, L’Europe appelle à l’arrêt de la répression, les
Etats Unies dénonce ce bras de fer et suggère aux frères ennemies plus de
retenue.
Après ce
tableau taché de sang l’inconnu attend le simple citoyen qui cherche la paix
pour trouver son pain et son sommeil que les uns et les autres ont volé. Des
mosquées et des églises sont incendiées, des voitures sont brûlées
le Caire
est devenu une ville fantomme. L’Egyptien est dans la confusion totale ;
dans la rue un homme déclare qu’il se sent étranger dans son propre pays , on
lui suggère de se cacher de peur qu’on l’emprisonne à cause de sa barbe. Un
autre perplexe découvre avec regret que la fleur qu’ils ont offrait auparavant à l’armée s’est transformée en
balles réelles.
L’Egypte
enterre ses morts, l’atmosphère est lourd, le peuple est sous le choc. L’état
d’urgence est instauré, on a l’impression que le printemps arabe est devenu un
tsunamis de haine, un printemps qui s’éloigne de ses valeurs tant attendues.
Dans un nuage de fumée tout semble illustrer que L’Egypte est au bords d’une guerre
civile hélas !