Le dzogchen n'appartient à personne. Comment peut-on oser plagier ces textes et s'en attribuer la paternité, en tentant de surcroît de se les approprier légalement ? N'est-ce pas le comble de la folie des grandeurs ? Mais le plus étrange est que des gens tombent dans le panneau, sans le moindre esprit critique. L'organisation internationale de cette business-woman, Candice O'Denver, prospère et attire des jeunes du monde entier, qui sourient en permanence dans des clips façon "Colgate Institute".
Pourtant, qu'est-ce que le dzogchen ? C'est la Grande Perfection. Laquelle ? Celle de la conscience, présence naturelle, innée, évidente au-dessus des épaules de ce qui lit ces lignes... sans couleurs, sans formes, immensité transparente, immaculée. Tout apparaît et disparaît en elle. On dirait l'espace infini. Qui pourrait se l'approprier ? Elle est indescriptible ! Quelle liberté ! Quel bonheur !