Tadam. LE ping pong bar de la capitale est up and running. Caché dans une ruelle calme de Ménilmontant, du genre de celles que l’on aime arpenter seule en pleine nuit.
LES INFOS :
L’avantage de la localisation est grand : on peut sortir le verre à la main et même faire du bruit. Eehhhh ouais, amis fumeurs ou atteints d’hyperhidrose, sautillez de joie. Oui oui oui. Pas une mince affaire pour un bar à la luminosité incertaine. Traduction sans diplomatie : lumière glauque, comme un petit sentiment d’être en fin de vie de l’ampoule, ‘voyez ? Mais pas comme dans ambiance tamisée d’un établissement de nuit, plutôt à la fois salle d’interrogatoire, grâce aux néons tout à fait charmants. J’en fais des tonnes, mais ça passe, bien sûr.
Gossima a l’avantage d’offrir une solution hivernale à la bonne pétanque estivale su’l'Canal. Un bar, une grande salle spacieuse pourvue de 3 tables de jeux, des grandes tables pour ceux qui veulent juste picoler, et encore une salle isolée, que l’on peut réserver pour son anniv (bon plan bon plan), avec sono indépendante. Un autre espace au sous-sol (pas ouvert lors de mon passage, que j’imagine d’autant plus lumineux et joyeux).
L’équipe est sympa, une bande de 3-4 mecs qui fleure bon la réalisation d’un rêve d’ados. La gestion des tables et du bar demande à être rodée, pas encore des plus efficaces, mais on leur pardonne aisément.
Au bar, donc, le classique de l’établissement qui ne mise pas sur sa carte en premier lieu : vins, bières et autres classiquetés pour s’hydrater pendant l’effort, bien sûr, puis des planches pour nourrir tous ces sportifs imbibés. Les prix sont raisonnables +. La location des tables se fait à la demi heure (7€ si mes souvenirs sont bons, mais z’étaient pas bien bien rodés les garçons avec leur pitit calepin, touchant).
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LES CONSEILS ET AUTRES TERGIVERSATIONS SUBJECTIVES :
Maintenant que vous avez toutes les infos utiles, et chiantes disons-le, let’s get some fun. Un petit panel des situations dans lesquelles prendre le meilleur de ce bar de génie :
Le rencard
Ah bah ÉVIDEMMENT, ne me dites pas que vous n’y avez pas pensé ! Que vous soyez timide, show off, détenteur du trophée 1997 du championnat régional inter-catégories de tennis de table asiatique, ou que sais-je encore, c’est une bonne idée. Au mieux, vous brillez de mille feux, au pire vous êtes tellement mauvais qu’obligé d’en rire, ce qui fera indéniablement ressortir vos meilleures vannes cyniques d’auto dérision. Bref, en résumé : vous jouez, vous buvez, vous êtes pompette en 3 échanges : le rencard classique, la transpiration en plus. Ça rapproche. Et ça permet de trier directement les gens (mauvais joueur, somnifère, hystérique, etc).
Pourquoi cette nudité affichée ? Comme ça, par pure inspiration incontrôlée.
L’anniversaire
Forcément, la petite salle à gauche du bar vous tend les bras. Le combo parfait on vous dit, en plus la résa est gratos contre montant minimum de consos (accord tacite je crois bien).
L’afterwork
Quoi de mieux au sortir du boulot que de pouvoir combiner le défouloir et l’alcool ? Je ne vois pas. Je parle pour les célibataires.
Le before et l’after
Imaginez, avant le resto, entre le resto et la boite : "une p’tite PPP?" Ça marche aussi avec "une p’tite 3P ?" ( ping pong pinte), le futur réflexe, je vous le dis. Imaginez de plus belle, après une tournée des bars et un bon resto (ça ferme à 2h, donc l’après boîte est malheureusement pour le moment un fantasme), un petit ping pong en titubant ? Si on vous laisse rentrer, ce ne peut qu’être bon pour évacuer vos première vapeurs d’ivresse.
Et pourquoi pas : l’entretien d’embauche, la rencontre des parents… pas encore de mur pour solo.
4, rue Victor Gelez – 75011 ParisTél. : 09 67 29 75 79
Site web : www.gossima.fr