Goldorak go !

Publié le 04 septembre 2013 par Poclatelephage
En cette rentrée télévisée, j’avoue que je n’attendais qu’une chose, et ce n’est ni le retour de « Touche pas à mon poste », ni celui de « C à vous » et encore moins celui du « Grand journal » mais bien l’arrivée sur Mangas de « Goldorak ».

Cette année, j'avais envie que ma rentrée soit une rentrée Récré A2.



« Goldorak » c’est plein bons moments de ma petite enfance partagés avec mon grand frère, dont je ne garde finalement que de vagues souvenirs : un joli robot, Actarus, un monsieur dont la tête s’ouvre pour laisser place à une espèce de vilaine sorcière, la fameuse face cachée de la lune où se planquent les vilains…

J’étais donc sincèrement curieuse de découvrir le premier épisode de la série et de voir si j’accrochais, quelque chose comme 30 ans après ma découverte du dessin-animé.

Bon, il faut s’habituer au départ à l’animation très modérée et un peu saccadée, et aux dialogues surréalistes, mais je suis plutôt ravie dans l’ensemble de mes retrouvailles avec le prince de l’espace. J'avoue que par moments j'ai craint d'avoir fait des micro-siestes fulgurantes tant les scènes s'enchaînent mal, mais c'est certainement pour que l'action ne connaisse pas trop de pauses... 
Il faut dire que j’avais oublié, ou plutôt jamais su, plein de choses. Le premier épisode m’a ainsi permis d’apprendre qu’Alcor était un ingénieur de la NASA, qui se passionne pour les OVNI, et qu'Actarus, qui est pourtant un prince, se fait passer pour un simple palefrenier, qui s'habille comme Jo l'indien pour que personne ne le démasque. J’ignorais également qu'il était le fils adoptif du Professeur Procyon, qui a décidément un doublage trop classe, qui vieillit bien. Je ne me souvenais pas non plus du côté gentiment écolo et humaniste de la série.
La première rencontre entre Alcor et Actarus est digne pour moi de celle de C3PO et R2D2, et on sent bien que ces deux-là partagent déjà plus qu’une amitié fraternelle. Enfin, ce n’est que mon interprétation qui me vaudra certainement le courroux des puristes.L'émotion m'a saisie au métamorphose....et à la sortie de Goldorak de la cascade. Le revoir pousser les trois boutons aussi...


Quant au premier combat qui oppose le robot pour l’instant sans nom avec Golgoth 1, c’est un genre de best-of du genre puisqu’Actarus emploie le fulguropoing, les astéro haches, et le cornofulgure…

L’histoire ne dit cependant pas pourquoi le monsieur qui tient le ranch du Boulot blanc est d’aussi petite taille …ce qui me travaille autant à 6 ans, qu’à 36 ans.J’ai hâte de découvrir la suite surtout pour retrouver Vega et ses amis, et la face cachée de la lune qui continue à me fasciner. J'imagine que Golgoth 2 donnera plus de fil à retordre à Goldorak que Golgoth 1 vaincu en deux cornofulgures, trois mouvements.


Je m’interroge cependant sur les conséquences physiques qu’auraient vraiment le combat plutôt dynamique de monstres de plusieurs tonnes sur notre planète. Si quelqu’un a une réponse à ce sujet…
Et je crois qu'Actarus est le vrai héros de mon enfance décidément...