Le 11 mars 2011 restera un jour noir dans l’histoire du Japon. Frappé par un séisme de 9.1 sur l’échelle de Richter, puis par un terrible tsunami, le petit train qui longe le littoral pacifique n’a pas non plus été épargné par la catastrophe.
Construit sous forme de documentaire, ce récit donne la parole aux employés de la ligne de chemin de fer Sanriku, surnommée Santetsu. C’est pour raconter leur histoire que Koji Yoshimoto s’est rendu sur place. Au fil des rencontres, le lecteur découvre non seulement l’ampleur de la catastrophe, mais également toute la détermination de ces hommes qui ont tout fait pour rétablir au plus vite la circulation des trains.
La construction du récit est malheureusement très répétitive, avec des rencontres qui se suivent… et se ressemblent beaucoup. De plus, l’auteur ne fait aucun effort pour soigner les transitions entre les différents témoignages, ce qui résulte en une oeuvre certes intéressante, mais plutôt brouillonne au niveau de la narration.
Le graphisme n’est pas non plus très alléchant, mais parvient néanmoins à retranscrire la désolation des zones dévastées, ainsi que la détresse et le désarroi des habitants. Le tout est également agrémenté de plusieurs photos, plans et textes qui complètent parfaitement ces témoignages poignants.
Un récit sur la solidarité, débordant de bravoure et d’humanité, qui permet de comprendre l’ampleur de cette catastrophe en se concentrant sur ceux qui l’ont vécue.
Ils en parlent également: Zaelle
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