La lutte contre la « LGBT-phobie », grande priorité de l’école républicaine
Publié le 03 septembre 2013 par Tchekfou
@Vivien_hoch
La rééducation globale de la société continue, cette fois avec Vincent Peillon. Nous vous proposons des extraits du rapport Teychenné remis à Vincent Peillon en juillet 2013, que vous pouvez trouver ici. Ce document en complète d’autres qui nous annonce une mise sous surveillance de l’école, des personnels et des élèves avec un gros travail de conditionnement ; la grande priorité du rapport consiste à lutter contre les « discriminations lgbt-phobes », notamment dans l’enseignement privé, renforcer l’éducation à la sexualité, »Valoriser des représentations positives des LGBT en assurant une meilleure visibilité de l’homosexualité et de la transsexualité à l’école [...] » et autres « assignations de genre ».
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Extrait 1 : page 20
« L’enseignement privé sous contrat
Les auditions et les entretiens menés dans le cadre de ma mission font souvent apparaître une plus grade difficulté à être entendus par les les équipes pédagogiques pour les parents dont les enfants sont victimes de harcèlement lgbt-phobe et scolarisés dans l’enseignement privé.
Les lignes d’écoute des associations qui luttent contre l’homophobie ont toutes enregistré une recrudescence d’appels de jeunes issus de ces établissements, mais aussi de parents d’élèves, durant la période de médiatisation du débat sur « le mariage pour tous ». une certaine radicalisation des positions a engendré une recrudescence des actes et propos homophobes. [...]
Il est à noter que les échanges que j’ai eus avec le secrétariat général de l’enseignement catholique laissent entrevoir une prise de conscience des dangers de l’homophobie pour les élèves et pour leur développement. Dans le respect de la spécificité de l’enseignement catholique, la mise en place d’un dispositif propre à l’enseignement catholique sous contrat pourrait être envisagée de façon complémentaire à mes recommandations »
Extrait 2, page 10 :
« Des jeunes non conformes aux stéréotypes de genre »
« en moyenne au moins deux élèves par classe sont concernés [...] c’est probablement plus d’un million d’élèves qui sont ou seront potentiellement concernés par les discriminations lgbt-phobes pendans leur scolarité » (page 11) ) aucune réelle base scientifique ou de sondage pour ce chiffre, mais cela ne peut pas faire de mal.
Extrait 3 pages 21, 22
« Une éducation à la sexualité à l’école insuffisamment effective »
» une obligation mal respectée »
» des liens avec les partenaiees à renforcer : les interventions en milieu scolaire »
Extrait 4, page 24 :
« Au Royaume-Uni, l’organisme en charge des inspections pédagogiques évalue également les établissements scolaires en matière d’offre d’un environnement inclusif et sécurisant à tous les élèves, en tenant compte de divers critères, y compris leur orientation sexuelle et leur « réassignation de genre » (c’est moi qui souligne)
Extrait page 26 :
« Mettre en place un réseau de formateurs et de référents »
« Toutes les académies [...] devront proposer des stages de formations spécifiques à la lutte contre les LGBT-Phobies. »
« Veiller tout particulièrement à la formation des chefs d’établissement »
« Le rôle central du chef d’établissement, décideur en la matière, a souvent été évoqué par les groupes de travail. Il est considéré comme le décideur central. Il peut faciliter la prise en compte des problématiques LGBT dans son établissement ou agir comme un facteur de blocage et d’inaction…
Sans son engagement personnel, sa motivation, rien n’est possible »
« renforcer le module « Lutte contre les discriminations LGBT à l’école » dans la formation initiale [...] des chefs d’établissement, des personnels de direction et des personnels d’inspection ».
« Mettre en place dans chaque académie des conférences de sensibilisation pour tous les chefs d’établissement par basin, département ou académie à l’initiative des recteurs, en complément de la campagne nationale de sensibilisation. »
Extrait page 27 :
« Adapter les problématiques traitées et les ressources à l’âge des élèves »
« Accorder une priorité à la prévention en collège »
« Faire évoluer et rendre effective l’éducation à la sexualité »
« Renforcer la dimension sociale, humaine et affective de l’éducation à la sexualité en y intégrant le respect de la diversité des sexualités »
Extrait page 28 :
« Agir sur les représentations et les préjugés »
« Valoriser des représentations positives des LGBT en assurant une meilleure visibilité de l’homosexualité et de la transsexualité à l’école [...]«
« Aborder l’identité sexuelle ou de genre de façon circonstanciée. Une éducation sur les stéréotypes, les préjugés, les rôles ou l’identité peut être mise en place dès le plus jeune âge et de façon progressive et adaptée à l’âge des élèves afin de conduire à l’acceptation de la diversité humaine, y compris de la transsidentité ou de la transgression de genre »
« [...] une des particularités de l’intolérance à l’homosexualité ou à la transidentité touche aux représentations sociales des genres [...] « (c’est moi qui souligne) => Encore une fois, le genre qui n’existe pas est bien présent !
« Associer les élèves à la prévention des discriminations et des LGBT-Phobies »
« former les élus lycéens »
« Responsabilitser les témoins [...] pour que de passifs, voire suvistes, ils deviennent responsables et soient capables d’intervenir, directement ou en alertant un adulte [...]«
« Expérimenter dans des EPLE (??) [...] la mise en place d’une équipe sentinelle »
Extrait page 30 :
« Développer les partenariats »
« renforcer les agréments »
« Le manque de critères objectifs et communs et l’absence de possibilités d’appel en cas de refus [...] sont identifiés comme des freins à l’établissement d’un dialogue constructif avec l’éducation national »
« création d’une commission nationale de lutte contre les discriminations lgbt l’école »
Page 31 :
« Jouer pleinement son rôle d’employeur »
« L’éducation nationale est le premier employeur de France : elle se doit d’être exemplaire en matière de lutte contre les LGBT-Phobies au travail. »
« Les jeunes ou adultes transidentitaires ou transsexuel des EPLE (???)doivent pouvoir trouver leur place au même titre que les personnes homosexuelles [...]«