Oui, j'en fais une généralité et tant pis si je me fais taper sur les doigts, les vélocipédeux merdeux sont dangereux et odieux. Et que dire de ceux qui se lancent dans les courbes dans grands cols des Alpes, cyclistes du dimanche, sans formation, et viennent atterrir sur le pare-brise des pauvres touristes belges ou bretons qui croisent leur route ? Que dire aussi des groupes de deux-roues harnachés et déguisés comme au Tour de France, sans le rasage des poils, ouïe, ça fait mal, et qui pédalent comme des vandales en sandales en prenant toute la largeur des départementales ? Que dire des bicyclettes qui prennent allègrement les sens interdits, qui grillent les priorités et se permettent de râler ? Le petit doigt en l'air, mais pas n'importe lequel... Délicatesse.
Avec ces gens-là, y'a de quoi devenir chèvre. Surtout aux Lindarets (habile transition, voyez), où le cabri est roi. Plus de chèvres que de pékins, puisque je vous le dis ! Elles sont partout, dans les restaurants, dans les magasins... On doit même construire des portes pour éviter qu'elles s'incrustent. Mignonnes, mais envahissantes. Heureusement qu'elles sont là, soit dit en passant, pour égayer un peu l'ambiance et nous faire oublier les vélocipédeurs emmerdeurs.
Et, au moins, elles, les chèvres, elles ne font pas de vélo !