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Absent depuis plusieurs jours des écrans radar de devant mon clavier, je constate que les choses ne se sont pas arrangées pour notre monarque aux petits pieds… Les craintes de mon dernier billet avaient en effet un caractère particulièrement prédictif semble-t-il, sans vouloir jouer les Madame Irma, mais simplement à user d’un peu de bon sens. Bien que la stratégie de va-t-en guerre ait pu marcher au moins une fois au moment de l’intervention au Mali, ce qui lui avait redonné un peu de crédibilité, voilà en effet qu’Hollande apparait bien isolé à présent sur le dosssier Syrien, et enfoncé jusqu’au cou dans un beau merdier. Si jamais le vote du congrès américain (pas avant le 9 septembre) ne va pas dans le sens prévu, ce président un peu trop normal dont nous devons hélas subir l’inconsistance risque fort de se retrouver dans un cul de sac, ce qui était à prévoir. Et Hollande doit en plus tenir compte également de la pression de l’opposition de droite comme de gauche, isolé jusque dans son propre pays, là où des forces de tous bords demandent, ce qui me semble légitime et que je soutiens fortement, un vote du parlement. Quoi de plus démocratique en effet, pour une décision qui nous engage fortement, et qui risque de nous coûter très cher en une période où l’on nous dit ne pas pouvoir nous le permettre, au point de remettre en cause les dépenses sociales les plus nécessaires, comme c’est le cas pour les retraites, qui ponctionnent toujours les mêmes ? Alors pensez, du fric jeté par les fenêtres pour une guerre dont personne ne veut ! Et ne me faites pas dire que je soutiens pour autant les saloperies de Bachar el Assad, ce serait d’une bêtise sans nom, ou de la pure mauvaise foi dans l’intention de nuire délibérément. Et de cela, vous seriez comptables, misérables cloportes d’apparatchiks solfériniens !