La compagnie Kansai Electric Power a annoncé, lundi 2 septembre, l’arrêt pour maintenance régulière d’un des deux seuls réacteurs nucléaires encore en service au Japon.
La compagnie nippone Kepco avait reçu, en juin dernier, l’autorisation du Premier Ministre Yoshihiko Noda pour relancer les réacteurs 3 et 4 d’Ohi, avant la mise en place de la nouvelle autorité de régulation. L’unité 3 avait ainsi été relancée le 1er juillet et l’unité 4 le 19 juillet.
L’unité 3 a été stoppée ce lundi 2 septembre, et un sort similaire est réservé au réacteur 4, le 15 septembre. Ces arrêts sont inévitables, car les sessions de maintenance régulière sont obligatoires après 13 mois de fonctionnement en continu.
A la suite de l’accident de Fukushima, le 11 mars 2011, toutes les centrales nucléaires japonaises (soit un parc de 50 unités de production) avaient été stoppées. Aucun exploitant n’est autorisé à relancer ses réacteurs sans avoir obtenu une certification de sécurité auprès de l’autorité de régulation.
Le Japon va donc à nouveau connaitre une période « zéro nucléaire » à compter du 15 septembre, une situation qui s’est déjà produite de mai à juillet 2012.
Si Kepco souhaite que les réacteurs 3 et 4 de son complexe soient homologués le plus rapidement possible (des travaux de mise en conformité avec les nouvelles normes de sûreté sont prévus), il se pose toutefois le problème de la faille géologique soupçonnée d’être active, située entre les binômes de réacteurs 1-2 et 3-4.