Là, où il ne fait pas bon vivre pour le moment...

Un journaliste de la télévision essaie de nous convaincre que ce chantier a une utilité majeure et prioritaire en nous faisant croire que 30 minutes seront gagnées entre Paris et Bordeaux suite à ce ravalement de paysages pour la construction du LGV.
Qui est persuadé que des centaines de Parisiens travaillent à Bordeaux tous les jours ou vice-versa ? Qui est persuadé que ces mêmes personnes effectueront le trajet tous les jours au lieu de déménager plus près de leur lieu de travail ? Qui est finalement persuadé que ces énormes travaux coûteux seront utiles?
La vitesse et le gain de temps sont des atouts primordiaux, mais à quel prix pour tous les habitants le long de ces travaux ? 30 minutes de gagnées face à 3 ou 4 ans de bruits, poussières, et tranquillité que de nombreuses personnes doivent subir car la machine à broyer le temps passera par là.
Dès 6h du matin, des camions aussi grands que certaines maisons démarrent sans crier gare à la queue leu leu en passant par des petits villages ou hameaux à une vitesse rarement respectée. Ils font la course toute la journée. Ce sera à qui arrivera le premier et ce, jusqu’au soir.
Les routes ou les trottoirs sont défoncés au risque d’accident pour toute la population.
Les facteurs(trices) et infirmiers(ères), etc… sont malmenés par les chauffeurs des camions s’ils s’arrêtent sur leur passage pour exercer également leur métier. Les habitants des rues traversées par ces poids lourds sortent de chez eux avec difficulté et d’autant plus, si les personnes sont très âgées.
Les camions sont la plupart du temps, non bâchés et perdent des cailloux aux risques et périls des voitures et des personnes.
Devons-nous nous taire face à ces nouveaux « rois du monde » qui ne connaissent pas le respect ?