La charité, c'est du fric mental, du fiduciaire moral. On capitalise ses bonnes actions en entretenant le pauvre dans son état parce qu'il est nécessaire à la bonne conscience : on l'exploite, on le paye. Peu : tout bénef ! On négocie son salut dans l'au-delà. On accumule comme quelqu'un mettant des sous à la Caisse d'Epargne. Mais il faut bien le dire, dieu est un banquier de rêve ! Il nous rend, dit-on, nos bienfaits au centuple ! Aucun banquier, sur terre, à ma connaissance, ne pratique de taux aussi avantageux. Et nets d'impôts ! Il n'y a que le fric dans la vie, matériellement ou mentalement, symboliquement, etc ! L'amour en est la métaphore exacte, n'est-ce pas, mon « trésor » , mon « cher », mon « chéri »?