Mon jeu du moment: DmC Devil May Cry

Après ses quatre aventures numérotées qui l'auront érigé au titre de plus classe des héros d'action, Dante nous revient dans un préboot (préquelle + reboot) développé non pas par les p'tits gars de chez Capcom mais par le studio ricain Ninja Theory, auteur des bons jeux qu'étaient Heavenly Sword et Enslaved, qui se voit alors confié la grosse mission que de renouveler cette célèbre licence. Malgré le nouveau look du héros, un aspect visuel très comics et son histoire plus développée, ce DmC n'est pourtant attendu que sur un seul point: après cinq années d'absence, le roi de la castagne fait-il son grand retour?

Oui! Comme dans les précédents titres de la série, Dante est doté d'un arsenal qui évolue tout au long de son périple, tant par la récupération de nouvelles armes que sur l'amélioration de celles-ci (épée, flingues, hache maléfique, chaînes angéliques...), et le scoring est toujours aussi important pour obtenir les meilleurs bonus de fin de niveau. Les ennemis sont parfois insensibles à certaines armes, aussi faut-il bien apprendre quel coup correspond à quel adversaire - et essayer de varier au maximum nos combinaisons pour obtenir le fameux classement SSS. Des missions secrètes et optionnelles (vaincre des ennemis avec un coup spécifique, rejoindre le bout du niveau dans le temps imparti...) sont toujours disséminées dans les niveaux, tout comme la clé qui en déverrouillera la porte; voila de quoi nous faire chercher des chemins bien cachés dans un beat them all qui, fidèle à ses prédécesseurs, est comme eux très linéaire.

L'histoire nous met dans les mains un Dante plus jeune que par le passé, combattant les démons sans connaître ses propres origines, et qui rallie la cause de son frère Vergil contre le maléfique Mundus et son emprise sur les humains. Le fils de Sparda en apprend plus sur lui-même dans cette quête à travers les limbes, et va se défaire de boss de bonne taille en vue de sauver le monde.

De l'action à gogo dans ce DmC américanisé mais pas trop, ultra-addictif mais épuisant pour nos petits doigts (attention aux crampes!), à la réalisation impeccable et au gameplay qui n'a rien à envier à ses illustres aînés. Pour faire simple: c'est du tout bon, alors n'hésitez pas!