La force d’action rapide nucléaire (FARN), dont la création a été décidée par EDF à la suite de la catastrophe de Fukushima pour renforcer la protection des centrales aux catastrophes naturelles, se constitue progressivement. Une première académie de formation vient de débuter à la centrale normande de Paluel.
Après la catastrophe de Fukushima, l’exploitant des centrales nucléaires françaises EDF a décidé de mettre en œuvre de nouvelles mesures pour prévenir les risques liés aux catastrophes naturelles. L’uen d’elles fut la création d’une force d’action rapide nucléaire (FARN), dans le cadre d’un investissement de 150 millions d’euros.
Cette force qui disposera de moyens matériels importants (hélicoptères, véhicules tout terrain, barges, compresseurs, pompes…) devra être en mesure d’intervenir sur un site accidenté en moins de 24 heures, partout sur le territoire français.
Pleinement opérationnelle à partir de 2015, cette force se repartira dans 4 bases et sera commandée à partir d’un état-major parisien. Si à terme, elle sera constituée de 300 membres, elle n’en compte pour l’instant qu’une cinquantaine.
Mais les formations suivent leur cours. Elles ont débuté lundi 2 septembre sur le site de Paluel, qui sera la base de 70 membres de la FARN. La première académie de formation compte 21 personnes, toutes sélectionnées parmi les salariés d’EDF sur la base du volontariat.