Dans une interview accordée à la chaîne Televen, le ministre des Finances du Venezuela Nelson Merentes a reconnu que la gestion de Chávez et de Maduro n'a pas connu les succès économiques escomptés.
Pour ce faire, le ministre veut défaire « tous les nœuds » pour « produire beaucoup plus » et ne plus seulement satisfaire la demande intérieure, mais aussi exporter. Soulignant qu'il faudrait s'attaquer aux problèmes structurels et abandonner la dépendance économique vis-à-vis du pétrole, principale source de devises du pays, avec une production en chute libre de près de trois millions de barils par jour. En achetant, par exemple, des machines à l'étranger afin de diminuer les importations de biens de consommation et augmenter la production nationale. Avec pour objectif final de passer à terme de quelques 2 milliards de dollars d’exportations à 8 milliards.
Merentes a indiqué que le gouvernement chaviste maintenait des conversations avec des entrepreneurs et des investisseurs et que la semaine prochaine ce serait au tour des dirigeants des chambre de commerce et d'industrie. Réunions qui, insiste bien le ministre, ne visent pas seulement à résoudre uniquement des problèmes conjoncturels.
En ce qui concerne le strict contrôle étatique de devises qui a été établi au Venezuela en 2003 et qui est identifié par les entrepreneurs comme la principale entrave de l'économie, Merentes a déclaré que cette politique requiert une réforme. Indiquant, par exemple, que le la loi sur les changes illicites n'a pas atteint son objectif, de même que le règlement qui régit le marché de capitaux.