Marseille, capitale de la criminalité

Publié le 02 septembre 2013 par Copeau @Contrepoints

La polémique Gaudin-Valls donne un avant goût des municipales de Marseille. Est-ce tout ? Est-ce l’Etat ou le maire qui est responsable de la criminalité locale ?

Un article de l'Aleps.

Marseille vue du vieux port

La capitale européenne de la culture voit sa réputation ternie par la série des crimes qui ne se limitent plus aux quartiers chauds du Nord de la ville, mais atteignent les artères du centre. Heureusement, cela ne semble pas dissuader touristes et visiteurs venus admirer les fort belles réalisations de la cité phocéenne : c’est un franc succès artistique et commercial.

Grâce lui soit rendue : le Premier Ministre s’est déplacé une fois de plus à Marseille, flanqué de Manuel Valls et de quatre autres ministres (un bataillon de dames dont le charme va sûrement paralyser les truands). La question qui fait polémique : est-ce l’Etat ou le maire qui est responsable de la criminalité locale ? Valls met Gaudin en accusation pour avoir couvert l’inaction du gouvernement Sarkozy. Harlem Désir, secrétaire du PS, parle de « non assistance de Marseille en danger ». Depuis que la candidature du sénateur-maire aux municipales l’an prochain est connue, la gauche s’est déchaînée. Elle entend récupérer, notamment dans les quartiers Nord, les voix qui pour l’instant se porteront sur le Front National. Tout le monde fait de la surenchère sur le thème de l’insécurité.

Jean Claude Gaudin, à juste titre, dénonce les carences de l’Etat, qui ne se limitent pas au manque d’effectifs de la police nationale, mais à la façon dont la justice est rendue et dont les peines sont exécutées en France.

Cet avant-goût de campagne municipale ne contient pas toutes les données du problème certes marseillais, mais concerne toute la France urbaine : une délinquance créée par l’Etat Providence qui distribue allocations, couverture médicale, logements sociaux à des personnes qui vivent aux crochets de ceux qui travaillent honnêtement, une école qui n’assure plus l’éducation des enfants, une économie incapable de créer des emplois et l’apologie de la violence, de la discrimination ou du communitarisme dans les médias.

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