On finit la semaine ou on la commence par un peu d'évasion. Cet été, grâce à Canalblog et à Corsair, nous avons réalisé un magnifique voyage en famille.
C'est vrai que sans cette incitation (nous avons gagné deux billets AR pour Montréal, rappelez-vous, c'était suite à cet article), nous n'aurions pas entrepris un tel voyage avant plusieurs années. Là, nous ne pouvions pas laisser passer une telle occasion.
Nous étions allés là-bas il y a 19 ans. Nous souhaitions montrer des endroits aux enfants, en découvrir d'autres, voir comment cela avait changé. Loin de moi l'idée de vous bassiner avec tout notre périple, mais quelques articles viendront en donner un aperçu. Je me dis que cela peut être également utile pour des personnes souhaitant à leur tour faire un tel voyage.
Nous avons préparé ce voyage pendant 6 mois (quelques soirées par ci par là) : trajet avec les différentes étapes du périple, location voitures, hébergements divers et variés, etc.
Parmi les incontournables, nous souhaitions voir les baleines. Mon mari avait eu l'occasion de le faire il y a 19 ans en Gaspésie. Impossible d'aller jusque là-bas dans le temps imparti. Ses recherches l'ont mené vers Mer et Monde.
Réservation était faite pour une nuit dans ce camping rustique (toilettes sèches, mais des douches venaient d'être tout juste installées à l'accueil, pas d'eau potable) et une excursion au petit matin en kayak de mer.
La veille, à notre arrivée, le soleil était là, éclairant majestueusement le site.
A noter qu'un rorqual s'est reposé au pied de cette photo au petit matin. Nous l'avons entendu respirer vers 5h et avons eu la confirmation de sa présence par la famille dont la tente était sur ces rochers (des plateformes accueillent les tentes avec vue sur le Saint-Laurent. Les nôtres ne rentraient pas, nous avons opté pour l'emplacement que vous verrez ci-dessous)
Dans ces trous d'eau, des découvertes !
Et en explorant le site, de drôles de rencontres
Nous le savions depuis 3 semaines, la pluie allait être de la partie, mais nous avions réservé depuis de long mois.
C'est donc dans la tente que nous avons pris le petit déjeuner. Nous avons découvert le lieu à marée basse, dans la brume. J'aime ces endroits qui changent un peu d'âme en fonction de la météo (Venise m'a fait le même effet).
puis sous le marabout que nous avons revêtu nos tenues d'explorateur de mer.
Oui, on a le look ou pas !
Magie de la météo, une fois sur l'eau, la pluie s'est arrêté. Alors, oui, la brume était au rendez-vous, mer et ciel se confondaient un peu, mais le silence était poétique... entrecoupé parfois des respirations des rorquals, qui venaient se loger entre la côté et nos embarcations à une trentaine de mètres.
Vue sur le camping depuis le Saint-Laurent
Approchez-vous, il y a un rorqual sur cette photo ! Si, si, on voit l'aileron. Il sort 4 fois pour prendre sa respiration et la 5e fois, il plonge pour une dizaine de minute, émettant un souffle beaucoup plus fort.
Nous évoluions au milieu des marsouins, toujours par deux (même si la première photo de l'article ne le montre pas).
Par moment, quand on repéré un rorqual, des marsouins, nous arrêtions les kayaks...
nous nous accrochions les uns aux autres pour faire un radeau...
Et nous observions (notre groupe se composait de 4 kayaks)
Parfois, un phoque pointait le bout de son nez, mais impossible de le photographier : il nous était déconseillé de prendre un appareil photo et la pluie m'avait quelque peu refroidie à l'idée. J'ai donc enlevé la smartcard de mon compact et j'ai pu enregistré quelques photos sur l'appareil lui-même que je m'étais résolue néanmoins à embarquer. Mais du coup, faute d'une bonne focale, je n'ai pas pu zoomer comme je le souhaitais et faute d'espace disque, je n'ai pas pu faire de vidéo lorsque les Belugas sont arrivés sur nous, 5 ou 6 de front (il faut savoir qu'il y en a le même nombre en dessous). Ils nous ont dépassé, à quelques dizaines de mètres de nous.
Ils arrivent, regardez les tâches blanches à la surface de l'eau...
C'était beau !
Certains ne devaient pas être loin sous l'eau ensuite, car on entendait des grognements caractéristiques.
Oui, nous avons eu de la chance, tous les groupes partis en même temps que nous n'ont pas croisé cette jolie meute.
Pour les baleines à bosse ou celles qui sortent leur queue lorsqu'elle plonge, il faut prendre d'autres options, à savoir les petits bateaux à moteur. Un couple de Français l'a fait depuis le camping municipal de Bergeronnes et fut très satisfait de sa sortie. Un éclaireur repère le lieu où sont les baleines, les bateaux foncent sur le spot, puis coupent le moteur et l'observation auditive et visuelle peut commencer.
Bien sûr, tout ceci a un coût, mais réservez une partie de votre budget à cet événement.
C'est le top 1 des souvenirs des enfants (et du nôtre) !