Bad girl, lost girl…sad one

Publié le 01 septembre 2013 par Lheureuseimparfaite @LImparfaite

"Une belle personne", c’est ainsi que certain(e)s me voient. C’est un très beau compliment. Encore faudrait-il qu’il soit mérité. Certes, je ne suis pas mauvaise*…

*Je n’ai pas non plus la prétention de vous la joueur Jessica Rabbit en vous sortant un "C’est pas de ma faute, je suis juste dessinée comme ça…" Non, bien loin de là.

Je me sens pour tout dire assez minable. Ou malhonnête. Ou paumée. Ou vraisemblablement un mélange de tout ça. Et honteuse aussi…

Mister Nice est comme sont pseudo l’indique absolument adorable. Une crème. Très attentionné, enfin lorsque nous sommes ensemble. Ce qui reste rare, ultra rare. Parfois j’y vois beaucoup de positif. Parfois cela me frustre au plus haut point. Tellement que j’en suis en colère.

Jamais de mots tendres, pas le moindre petit sms en semaine, rien. Le néant absolu. À la fois je n’y comprends rien, à la fois ça me manque. La douceur ok, très bien, parfait, mais un peu de passion par moment j’aimerais aussi… Ou au moins quelque chose qui ressemble à davantage de spontanéité.

Cette semaine : ciné entre amis (Insaisissable, vraiment un bon tempo et tout et tout et tout), mais il n’est pas venu… Trop fatigué, why not. Mercredi : Ô joie, la première fois qu’il me propose de passer la soirée ensemble (voir en plus un film qu’il a enregistré juste pour me faire plaisir : l’excellentissime "Couleur des sentiments"), le bonheur quoi. Et puis là rebelote : énième week-end chacun de son côté, sans s’échanger d’autres mots que les banals "Passe un bon w-e, bizzz". Ah oui parce qu’il faut savoir qu’il signe toujours de façon si pragmatique "bizzz", avec un z ou trois, selon le niveau d’enthousiasme…

Je continue de sortir, pas de raison de me morfondre seule dans mon coin… Une occasion en or de s’amuser se présente : passer une journée dans un parc d’attractions. Avant la rentrée, cette sortie tombe pile poil à point histoire de décompresser à fond et de faire le plein de bonne humeur. J’avais (un peu, beaucoup…) l’espoir qu’il se joigne à nous, mais non. Au contraire un "n’hésite pas" à y aller… Ah, ohh, O_o, oui c’est gentil, merci… enfin dommage.

Au risque de me répéter, je ne comprends pas.

Et puis l’autre jour après le ciné, j’ai en quelque sorte fuis assez rapidement. À ma plus grande surprise d’ailleurs. Parce qu’il y avait Teddy. Qu’il avait l’air en forme. J’étais très contente de le revoir mais toujours beaucoup trop sous le charme. Un truc de dingue. Une seule envie, blaguer avec lui, le chambrer gentiment… Rhaaaaaaa. Et toujours ces yeux malicieux, toujours ce charisme, bien trop magnétique pour moi.

Je ne devrais pas ressentir encore une telle attirance pour lui. Je ne devrais pas éprouver plus que de la sympathie. Je ne devrais pas le fuir par trouille de me comporter encore n’importe comment.

Hier non plus je n’aurais pas dû ressentir, toujours à mon corps défendant, ce que j’ai ressenti. On s’est retrouvé à 4 pour cette chouette journée dont un invité surprise. Et quelle surprise ! Non, non et encore non. Comment est-ce que je peux me retrouver en train de penser que ce mec là est juste à la fois ultra sympa, drôle et trop canon (pompier de son état, ça aide à vous situer le personnage) ?!?

Vite, par où c’est la sortie de secours de toutes ces émotions et envies contradictoires ?

Je ne suis pas amoureuse de Mister Nice, je suis juste incroyablement bien lovée contre lui et j’adore sa douceur. Teddy me fait toujours un effet fou et Fireman a aussi beaucoup à offrir.

Mister Nice et moi avons sans doute doute les mêmes envies et les mêmes idéaux de famille… Mais nous n’en parlons pas. Le dialogue semble comme bloqué parfois entre nous deux.

Teddy manie le verbe, les mots et la séduction comme personne. Je suis littéralement sous son charme. Mais l’histoire est irrémédiablement impossible…

Fireman est une apparition aussi fugace que perturbante.

"Les femmes sont des éternelles insatisfaites" ai-je souvent entendu dans la bouche de bien des hommes,

je vais finir par les croire

et en tous cas eux je les comprends de plus en plus au contraire de mes frustrantes aspirations !