Le passage du temps

Par Ephe
J'ai des rides ! Enfer en damnation ! Ça c'est l'autre affaire qui me dérange de mon magnifique chiffre. J'en ai trouvé une cette semaine. Quand je souris pour mettre mon blush, elle apparaît très sournoisement. J'ai eu un choc !
Déjà, j'ai des rides d'expressions dans le front. Trois environ, qui me dérangent énormément. Elles sont là depuis quelques années. À tord, comme croyait ma tante hier à l'épluchette de blé d'inde, ce n'est pas parce que j'étais heureuse. Notez svp l'imparfait. (J'ouvre un mini parenthèse pour vous montrer à quel point ma famille est dingue. On m'a demandé d'aller parader pour montrer mes rides pour qu'on les compares avec les gens plus vieux que moi.... )
Bon, donc je disais que ces rides là, ce n'est pas parce que j'ai souvent ri par le passé. En fait, c'est tout le contraire. Mais j'évite dans parler. Trop long, trop d'explication, pas nécessaire. C'est un autre signe indélébile de ce passé trouble. Quand je me regarde dans le miroir, je les vois. Je ne les aimes pas car elles sont là involontairement. Ce n'est pas comme mon tatoo. Lui j'ai choisi de le faire.  Mais je dois vivre avec. Me rappeler qu'aujourd'hui, ce n'est plus la tristesse qui creuse mon visage mais le bonheur. Ça ne me fait pas vraiment plus plaisir je dois l'admettre. Je l'ai dit, j'aime être mieux aujourd'hui, mais je n'aime pas que cela s'écrivent sur mon corps. Je n'aime pas que le temps choisisse de passer ainsi. C'est inévitable. Mais je vais très certainement retarder le plus possible leurs apparitions avec des crèmes.   Je n'ai pas besoin que tout le monde voit dans ma face que je vieillis. La seule chose importante, c'est que moi je connais les bienfaits. Le reste importe peut.   Par contre, j'admettrai ceci : Hier, j'étais heureuse de les avoirs. Je me suis sentie forte. J'ai pensée à ce qu'elles représentaient. Leur signification. Je me suis souvenue. Et je me suis dit, plus jamais personnes ne pourra me briser. Je serai toujours plus forte que tout car j'ai failli me noyer et je ne suis pas morte. J'ai flirter avec la mort, je l'ai vue, j'ai tranchée tant de fois la douleur et personne n'était là. J'étais seule et aujourd'hui, ces trois petites lignes sur mon front, mes amies, me rappelle cette phrase tellement vrais :   Ce qui ne vous tue pas, vous rends plus fort.