Pour sa seconde collection depuis son retour chez la maison qui porte son nom, l’interprétation de la garde-robe masculine par Jil Sander était en somme très attendue (c’est le moins que l’on puisse dire). Minimalisme de rigueur (une habitude chez Jil Sander), cette collection est une vision précise de la modernite et des tendances actuelles.
Et c’est sur des ensembles blancs que s’ouvre le défilé : chemises, pantalons, manteaux, vestes, chaussures….Madame Sander contraste sa vision du blanc par des imprimés de couleur corail, orange vif, noir et gris.
Les coupes sont carrées, empreintes de l’esthétisme chez Jil Sander. A la rigueur des coupes le seuls strictes est injectée une dose de clins d’œil au sportswear : les chemises bicolores et les lignes le long des coutures des pantalons rappellent aisément les tenues sportives. Pour les tenues plus habillées, Jil Sander retrousse les pantalons de ces messieurs mais elle leur propose aussi des shorts, bermudas et même des skorts (jupe+short).
Une collection très ‘Jil’ (à ce stade il est normal d’utiliser son nom comme adjectif) incarnée par un casting incluant : Guerrino Santulliana, Benjamin Waters, Ben Allen, Laurie Harding, Kristoffer Hasslevall, Abel Van Oeveren, Dylan River, Alexander Ferrario, Justus Eisfeld, Ben Stift, Félix Riess, Janis Ancens, Adrien Sahores, Elliot Vulliod, Justin Sterling et Sam Maouchi.
Photographs courtesy of Camera Moda
Mary Yasmine Arrouche
Jeu de briques
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