Ne sortant jamais du bois au même endroit et toujours attentif au moindre bruit inhabituel, le lièvre est difficile à appréhender et à photographier en milieu naturel. L’approche est impossible à une distance raisonnable car elle entraînera toujours la fuite du sujet, et l’affût est souvent une torture car il décidera presque toujours de ne pas passer à proximité. C’est ce qui m’est arrivé en ce soir du mois d’août, où j’ai attendu plusieurs heures la sortie du lièvre dans un pâturage boisé sans succès.
C’est finalement en quittant le site que ses grandes oreilles se sont dressées à l’orée du champ voisin. Le temps de faire quelques images en toute discrétion caché contre un arbre puis de le laisser vaquer à ses occupations.
Neuchâtel, le 31 août 2013