C’est donc ce jour, la journée mondiale du blog. Ouais, c’est la mode…et les quelques millions de scribouillards qui ont envahi le web par passion, nécessité ou simplement parce que c’est leur job, méritent aussi qu’on leur accorde bien une attention…Mais bon, chacun dira ce qu’il veut…au delà de toutes les attentions, le blog est avant tout une aventure personnelle.
Le blog c’est avant tout le choix d’écrire et de partager ce qu’on a écrit. Loin des contraintes des métiers classiques de l’écriture. Le blogueur raconte sans être forcément écrivain…sans que son histoire soit forcément un roman. Il analyse sans faire forcément une thèse. Il décrit sans faire forcément du journalisme. Parce qu’avant tout, le blogueur partage.
Son écriture sera romanesque, journalistique, analytique, poétique ou même autre chose…elle sera avant tout partage. Dans des mots qui se sont en général affranchis…parce qu’ils parlent à l’autre…bien au delà des contraintes.
Dans ce sens, le blogueur prend le pouvoir. Il dispose d’une puissante arme qui est la liberté. Son laser est puissant parce qu’il est planétaire. Il peut frapper qui il veut de son sourire, de sa colère, de son sérieux, de sa force de conviction…dès que l’on est à sa portée de tir.
Le blogueur prend le pouvoir de dire ce qu’il veut. Il prend le pouvoir de le dire à qui il veut. Il prend le pouvoir de le dire de la manière qu’il le veut. Il prend le pouvoir de le dire quand il le veut. Il prend même le pouvoir d’être qui il veut quand il le dit.
Le blogueur est donc un potentiel révolutionnaire.
Il peut choisir de rester droit dans ses bottes…de s’enfermer à l’extérieur de son pouvoir…sous celui de la société dans laquelle il évolue. Il se contentera alors du politiquement correct, de la lisière avec le reste…de la vertu popularisé de son contexte au delà de la valeur de celle-ci.
Mais il peut aussi choisir le dégammage complet. Pas juste le « pas droit », mais le complètement politiquement incorrect. Il peut choisir de vivre dans son propre univers…de profiter de la virtualité pour recréer son monde…et peut-être plus globalement le monde.
Tout est donc une affaire de choix. Et si on ne peut discuter les goûts…Il faut admettre que tous les goûts ne sont pas les mêmes.
Pourquoi je blogue ?
Parce qu’en réalité, la nature de ce pouvoir est la liberté personnelle. Et que cette liberté peut être transformée en catalyseur pour des transformations sociales effectives.
Sur Psychorganisons, je pense que je peux produire du contenu. Je pense que ce contenu en bien des points peut être alternatif à ceux qui sont produits ailleurs. Pas une alternative forcément d’opposition, mais de repositionnement ou de balance de perspective. Sur Psychorganisons, je fais de mon vécu un paradigme ancré dans ce vécu…pour analyser celui-ci justement non plus à partir de paradigmes tirés de vécus extérieurs au mien…sur Psychorganisons, je blogue donc.
En m’enrichissant des autres connaissances, mais surtout de l’effervescence que crée mon propre contenu autour de lui-même et autour de la connaissance plus générale.
Su Psychorganisons, j’ose donc…J’ose être Expert….Pour qu’on me juge non pas sur mes titres ou apparences, mais sur le fond de ce que je communique. J’ose transcender ce que les canevas encadrent par des lois et règles auxquelles je pense que je ne suis pas obligé de m’enfermer. Le psychologue rejoint le manager qui fait route avec le passionné des TIC lui même en synergie avec le gestionnaire de projet, le coach professionnel, le coach personnel ou même simplement le stratégiste d’entreprise…Des univers différents dont la société n’apprécie pas toujours la mise en place chez un seul monde …Plein de vie se mêlent…Et je décide de ne pas m’enfermer et d’offrir tout cela tel que je le sens…sans avoir de réticences venus des savoirs externes à la symbiose de ces vies en une unicité.
Sur Psychorganisons…Je psychorganise et je m’en fous des préjugés.
Dans un pays qui s’appelle crevettes…on me traitera de donneur de leçons et de rêveur (là bas on dit :" le gars ci se prend même pour qui non pour écrire les bêtises qu’il écrit là")…mais ceux qui comme moi bloguent…savent que ce que je dis est comme ça…même si par reflexe dans cette rivière de crevettes…la contestation discursive est un mode social…vous cherchez la preuve…..relisez cet article. Parce que je viens de là-bas.