31 août 2013La tendresse de l'art vient de son matérialisme. Quand on a quitté les extases prétentiardes, qu'on vit au quotidien, quand on sait que l'art est ce qui est désigné comme tel par la bourgeoisie qui fixe le prix de l'art, on comprend mieux. Il suffit de savoir que l'art, c'est du fric, que personne, ou presque, n'admirerait un tableau à trois sous. Sauf les grands bourgeois découvreurs qui "inventent les artistes". Et ceux qui "récupèrent" les 'artiste maudits, si savoureux pour la mentalité petite -bourgeoise moralisante: ils crèvent dans la misère, on achète leurs oeuvres très cher: bonnard et gouleyant! bourgeois, quoi!Oui, l'art est ce qui coûte le prix de l'art. Autrefois, Rembrandt le savait: il était chef d'entreprise et négociait. il faut retrouver cette humanité matérielle, suavité du pognon, poésie de l'argent dont l'immatérialité, la fonction imaginaire agissant sur le réel est semblable à la poésie, la vraie, celle qui est "action de faire" au sens étymologique! L'argent, c'est une convention, c'est à dire de la foi: comme la poésie, ça ne fonctionne que sur la confiance!comme c'est humain, ce n'est pas spontané;;L'animal n'aime pas l'art: il tue dr'abord et bouffe, à moins qu'il ne viole. par plaisir ou par besoln: on s'en fout, les animaux, ce sont des cons! incapables d'écrire un poème, de peindre un tableau! On n'est pas des boeufs! on amême inventé la cuisine, au lieu de rester bête à manger du foin! Tout art est viande! Certains même en meurent.Vive Van Gogh!Il faut une éducation à l'art, sinon on s'en fout (et pourquoi pas?): éducation égale pognon! l'art, décidément est un phénomène économique: ça fait chier les curés! Et les gens du sublime!l'art moderne a assumé le fric: ça vient de la Renaissance, de la banque! Grâce à l'invention d'un système bancaire moderne, on a pu investir en grand! Sans banque, pas de Michel Ange! Sans crédit ni lettes de cange, agios et autres, pas de Brunelleschi: qui dit art dit pognon et c'est bien comme ça! Mais qu'on ne nous la joue pas "désintéressé" come el fant les richards, les pognoneux honteux det autres baliverneurs! Ainsi que les poétistes de l'azur aux yeux larmoyants d'extase! L'art, c'est humain, matériel, chaleureux comme le café du matin. et tout aussi sérieux: la bourgeoisie nous gâte avec ses élans vers un sublime qui l'adépasse parce qu'il est bidon, tandis que nous, on boufe, on conaomme, on aime en toute matérialié: on préfère le bon pain, du beurre plein les nouilles et la tranquillité de MAtisse, l'inquiétude de Poussin car ce n'est pas mystique mais ventre tripes et chair! Parce que l'art transcende (comme ils disent) la marchandise et que c'est du gâteau, crémeux, avec des cerises en-dessous, au dessus, partout! Et la suavité du fric quiç devient, lui aussi, gourmandise! vive Dürer!