28 août 2013 - L’auteure Chantal Laplante a obtenu un important article dans l’hebdomadaire L’Eclaireur-Progrès, au Québec, pour son livre auto-biographique intitulé "Otage de mon père", paru aux Éditions Dédicaces. La journaliste Andréanne Huot écrit :
Après avoir vécu une expérience pour le moins rocambolesque et traumatisante à la suite d’un voyage en Haïti à l’âge de 13 ans, Chantal Laplante de Saint-Georges a décidé d’écrire ce qui s’est réellement passé puisque personne ne connaissait l’histoire de font en comble dans son livre Otage de mon père. Un simple voyage de trois semaines en Haïti avec son père à la fin des années 80 a tourné au cauchemar pour Chantal Laplante. Il a fallu environ un an et demi à la jeune fille pour réussir à rentrer au Québec pour retrouver sa mère et sa sœur.
Passer illégalement la frontière de la République Dominicaine sans papiers, être à un cheveu de se faire tuer par un homme en colère armé d’une machette, voir l’armée haïtienne débarquer où elle vivait, être atteinte d’une infection et avoir peur d’être amputée d’une jambe et être presque violée ne sont que quelques-unes des épreuves traversées par Mme Laplante lors de son séjour.
Dès l’âge de 20 ans, elle a commencé à écrire ce qui lui était arrivé. Aujourd’hui, à 37 ans, elle a réussi à vaincre ses démons et à faire publier Otage de mon père aux Éditions Dédicaces. « Je rêvais que je me retrouvais là-bas, je revoyais les endroits où j’étais allée même si je n’avais pas beaucoup de photos. Plus j’écrivais, moins je rêvais, donc c’est un peu comme une thérapie. […] C’est vraiment pour moi que je l’ai fait », avoue-t-elle.
Père irresponsable
Pendant tout le temps passé en Haïti et en République Dominicaine, Chantal Laplante était généralement seule. Même si elle avait un toit sur la tête la vie n’était pas rose. « C’est comme si on avait reculé de 60 ans en arrière. On ne mangeait pas toujours à notre faim, nous faisions le lavage à la main et je n’avais que le contenu de ma valise », explique Mme Laplante. Elle précise aussi que pour son père, les enfants passaient toujours en dernier. « Mon père mettait la marde partout où il passait. Il ne faut pas être proche de lui », ajoute-t-elle. L’homme l’a d’ailleurs abandonnée en République Dominicaine et c’est un Américain qui s’est occupé de l’amener à l’ambassade canadienne afin d’obtenir de nouveaux papiers et d’enfin pouvoir rentrer au pays.
Le livre Otage de mon père de Chantal Laplante n’est pas encore en vente en librairie, cependant, il est possible de se le procurer en visitant le site Internet des Éditions Dédicaces ou en allant sur la page Facebook Otage de mon père où tous les liens sont présents.
Écoutez l’entrevue de Chantal Laplante à la radio 103,5 Cool Fm (St-Georges)…
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