Aujourd’hui, j’ai pu mettre les mains sur l’objet de l’étonnante annonce de Nintendo mercredi dernier : la fameuse 2DS. Pour le rappel des faits, vous pouvez toujours aller lire la news correspondante ici même.
Je ne vais pas vous faire le détail de toutes les différences avec la 3DS classique et la 3DS XL. Pour ça, Nintendo a fait un joli tableau récapitulatif que voici.
Je ne vais aborder ici que les détails d’ergonomie les plus importants qui me sont venus à l’esprit.
- Le bon point : les gâchettes
Les boutons L et R de la 2DS sont très confortables. Incurvées, les gâchettes couvrent les angles supérieurs et épousent parfaitement les doigts. Elles sont assez bien conçues pour qu’on ait envie d’y laisser ses index même quand le jeu ne vous demande pas de les utiliser ; ce qui est impensable sur une 3DS classique.
Ces gâchettes couvrent une grande zone et répondent au doigt et à l’oeil, quel que soit l’endroit où l’on appuie. Les petites mimines pourront ainsi se permettre d’appuyer sur la partie la plus basse de la gâchette sans que cela ne pose le moindre problème. Quant aux grosses paluches comme les miennes, elles appuieront sur la totalité des gâchettes pour le même résultat.
- Le point mitigé : le positionnement des boutons de face
C’est un des changements d’ergonomie les plus notables : le rehaussement des boutons. Quand on prend la console et que l’on place ses doigts sur les boutons et le stick le premier constat que l’on fait est que notre vision est également rehaussée. On a une vue améliorée sur chacun des deux écrans ce qui offre un confort de jeu supplémentaire. Ainsi, la carte sur l’écran inférieur demande le même effort que celui qui consiste à regarder une carte directement dans le HUD d’un jeu. Votre vision périphérique restera suffisante pour garder au coin de l’oeil ce qu’il se passe sur l’écran supérieur.
Par contre, mon voisin de droite m’a fait remarquer à juste titre que ce placement éloigne l’écran tactile des pouces qui, dans certains jeux, sont requis pour activer certains boutons virtuels, la plupart du temps placés dans les coins inférieurs. Cependant, les pouces tombent désormais naturellement sur les coins supérieurs de l’écran du bas. Il faudra donc que les développeurs qui comptent utiliser cette façon de jouer pensent à inclure deux options de mappage (une pour 3DS, 3DS XL et une autre pour la 2DS) sous peine d’inégalités de maniabilité entre ce nouveau système et les anciens.
- Le mauvais point : le tranchant de certains angles
La console n’est certes pas lourde à proprement parler. Elle est moins lourde que la 3DS XL, mais n’en reste pas moins plus lourde que la 3DS originale. Et c’est surtout quand on la tient à une main pour jouer au stylet qu’on s’en rend compte : les bords sous la 2DS sont anguleux. Rien de bien terrible dans les premières minutes de jeu, mais on s’interroge forcément du confort de la console lors des longues sessions. En espérant que ces angles un peu abrupts n’irritent pas les paumes. On ne peut pas s’empêcher de se demander ce qui aurait pu empêcher de les arrondir un peu. C’est un peu dommage.
- Note : la disparition du commutateur des communications sans fil
Je tiens également à préciser la disparition du switch pour couper les communications sans fil. Sur 2DS, il faudra passer par le menu de la luminosité des écrans, dont l’option « économie d’énergie » a été remplacée par « communication sans fil », qui s’atteint très rapidement après avoir pressé le bouton home.
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Voilà pour les points qui me paraissent importants concernant cette 2DS qui est dans l’ensemble agréable à prendre en main. Il faut simplement voir dans cette 2DS une alternative low cost au système 3DS.
Ainsi, cette 2DS sera particulièrement un bon investissement si :
- Vous n’avez aucune des autres 3DS et que vous ne comptez pas en acheter une.
- Il n’y a qu’un jeu ou deux qui vous intéresse sur toute la ludothèque (à tout hasard : Pokémon X et Y en fin d’année)
- Vous n’avez pas particulièrement envie de mettre plus de 129 euros dans une console portable.
- Vous vous fichez éperdument de la 3D autostéréoscopique.