Les Anglais et les festivals : une rock & love story

Publié le 30 août 2013 par Regent's Park

Cinquante ans après leur apparition, les festivals de musique sont devenus une institution. Du classique au punk en passant par le jazz, la pop, le hard rock et le rock indie, il y en a pour tous les goûts.

C’est sur l’île de Wight au large de Portsmouth que le premier festival de musique anglais a vu le jour dans les années 60. A l’époque, ambiance hippy oblige, le festival était gratuit et les champs de l’île ouverts à tout le monde.

Année après année, le festival a fait des petits : Glastonbury, Reading, Latitude, Bestival… qui, pour beaucoup, sont devenus grands et se sont petit à petit ancrés dans la culture britannique. Ainsi les enfants vont avec leurs parents à Glastonbury, les ados au Bestival et à Latitude ; Reading est chaque année truffé de jeunes qui viennent de finir leurs études secondaires.

Au fil du temps, les festivals sont devenus des rites de passage, des incontournables pour tous les goûts et tous les âges. La fin des années 80 et le début des années 90 ont marqué un tournant et un point culminant dans l’Angleterre post-Thatcher : des festivals gratuits poussaient partout et illicitement dans les champs du royaume. Une épidémie que John Measure n’a pas tardé à enrayer en interdisant les festivals et les raves impromptus.

Qu’à cela ne tienne, l’interdiction des raves n’a pas empêché les festivals de proliférer légalement, et aujourd’hui, surtout pendant les mois d’été chaque bourgade a son festival ou même plusieurs… pour le plus grand bonheur des vendeurs de tentes et de bottes en caoutchouc !

E.B