La montée de la e-santé pousse les assurances à investir dans la recherche

Publié le 30 août 2013 par Pnordey @latelier

Un institut spécialisé en technologies disruptives de la santé a été créé au sein de la Carnegie Mellon University en partenariat avec une assurance maladie afin de rendre les soins plus accessibles et plus performants.

Alors que l’industrie de la santé numérique continue à attirer de l’investissement important aux Etats-Unis, les assureurs semblent, eux aussi, vouloir contribuer à cette vague d’innovation, à l’image de Highmark. La compagnie américaine d’assurance maladie vient en effet d’investir 11 millions de dollars dans la création d’un institut des technologies disruptives de la santé au sein de CMU (Carnegie Mellon University). Cette initiative pluriannuelle a pour objectif de faire accroître l’accessibilité, la qualité et la simplicité des soins dans l’état de Pennsylvanie et dans l’ensemble du pays.

Quand l’assurance maladie investit dans les recherches

Rappelons que les technologies dites « disruptives » dans le domaine médical sont avant tout celles qui ont le potentiel de faire baisser les coûts onéreux du personnel ou bien transférer les lieux de soins des hôpitaux traditionnels aux cliniques, bureaux voir aux domiciles des patients. Ainsi, grâce aux données fournies par Highmark, les responsables de l’institut pourront mieux cibler les domaines où les pratiques médicales sont les moins performantes et les plus coûteuses. L’université de son côté pourra «s’appuyer sur son savoir-faire en informatique et dans l’exploitation des données, entre autres, afin d’examiner comment les services pourront être déployés de façon plus efficace et moins coûteux. »

Sept domaines clés de recherches

Dès le départ, sept domaines clés de recherche ont déjà été définis, y compris la gestion des maladies chroniques, l’accessibilité des diagnostics médicaux, la prévention des infections, le diagnostic avancé par ultrasons, etc. A partir du 1er août, l’institut prévoit de lancer septs projets qui sont tous prêts de produire des résultats concrets. Plus de 50 thématiques ont été soumises par les professeurs de CMU et elles seront examinées en fonction de leur impact potentiel sur une large population, de leur capacité de réaliser des économies substantielles ainsi que d’améliorer la qualité de vie des patients.