Un autre billet dans la veine de celui-ci, sur les trucs parfois drôles (volontairement ou non) aperçus lors de mon passage en Espagne cet été.
C'est Stephen Harper qui serait heureux de voir que la guerre de 1812 est aussi célébrée en Espagne! :-) Bon, ok, ce n'est pas la guerre de 1812, c'est en fait la constitution de la première république d'Espagne qui a été signée cette année-là. [Cadiz]
Tag condamnant les expulsions de domiciles par les banques suite à la crise, domiciles que les banques n'arrivent d'ailleurs plus à vendre (les prix sont presque demeurés au mêmes niveaux, donc artificiellement élevés, puisque des centaines d'édifices à logement sont vides), alors que beaucoup de monde sont toujours à la rue. Littéralement donc, "Maison sans personnes, personnes sans maison". [Cordoba]
La ruelle des pirates! Au moins, on ne leur a pas fait l'honneur d'une rue, seulement d'une ruelle. [Jerez de la Frontera]
Les anciens noms de rues demeurent parfois longtemps en usage, ou sur des plaques; il arrive souvent aussi que les plaques ne correspondent pas du tout au nom officiel de la rue sur les cartes de la ville... Ici, par contre, on en a plus que le visiteur en demande; avec trois noms pour la même rue; probablement dans l'ordre chronologique: Calle de la Mota, Calle de los Angeles, et Pedro Munoz. [Cordoba]
Pour les plus jeunes parmi vous qui l'ignoraient encore, les Schtroumpfs d'appellent les Pitufos en Espagne. [Cordoba]
Quand vous avez tellement de ruines de l'époque de l'empire romain que vous les utilisez comme pièce décorative de vos carrefour giratoire... [Merida]
Têtes de poupées blondes décapitées, empilées dans une vitrine, aussi dérangeant qu'effrayant. [Cacérès]
"Chez Jésus, cadeaux typiques" :-), le genre de boutique qu'on ne retrouve pas partout dans le monde. [Salamanca]
Sous le chapiteau de chaque colonne des arches de la Plaza Mayor, il y a un médaillon représentant les nobles, rois et reines d'Espagne en plus de personnages historiques comme El Cid ou Christophe Colomb. L'ensemble inclus - étrangement - celui du dictateur Francisco Franco. J'ai toujours trouvé bizarre que ce médaillon ait survécu aux divers mouvements visant à faire retirer des endroits publics les hommages au dictateur. Sous le médaillon, en graffiti par-dessus son nom, quelqu'un a toutefois inscrit: Puta ("putain") [Salamanca]
--