NathanTraduit de l'anglais (Etats Unis) par Catherine GibertParu en Février 2013330 pages16,50 euros
Roman ados à partir de 13 ansThèmes : Maladie, Cancer, Mort, Amour
Résumé de l'éditeur : Entre rire et larmes, le destin bouleversant de deux amoureux de la vie. Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.
Superbe roman sur la vie, Nos étoiles contraires raconte l'histoire d'amour peu commune et émouvante de deux jeunes gens tous deux atteints d'une maladie grave. Hazel, 16 ans est atteinte d'un cancer et rencontre, lors d'un groupe de soutien, Augustus, un autre jeune qui est en rémission. Ils vont apprendre à se connaître, entre rires et sarcasmes ironiques sur la vie, la maladie, la mort et la littérature...
Aussi fougueux, aussi vibrant, aussi animé d'un sentiment impérieux et incontrôlable : celui de vivre et d'aimer, Nos étoiles contraires est un roman à ne pas manquer, terriblement humain et beau. Beau par sa simplicité, beau pour toutes les émotions par lesquelles vous allez passer en parcourant ces pages riche en drôlerie et en sensibilité. Avec son talent, John Green raconte cette histoire poignante, entre rires et larmes, mais sans jamais tomber dans le larmoyant. Le drame est déjà là. Autant vivre et avancer comme on peut. Les émotions simples sont aussi les plus sincères, les plus puissantes et les plus authentiques. Comme si le fait de savoir que le temps est compté, rien ne doit nous échapper et surtout pas l'amour. Nos étoiles contraires n'est pas sans rappeler un autre roman tout aussi percutant et fulgurant Je veux vivre de Jenny Downham. J'ai beaucoup aimé la personnalité d'Augustus qui mène son quotidien à coups de fausse cigarette et se joue de la mort en balançant des répliques cyniques et drôles.
- Tant qu'on ne l'allume pas, la cigarette ne tue pas, a-t-il déclaré, quand maman est arrivée à ma hauteur. Et je n'en ai jamais allumé une seule de ma vie. C'est une sorte de métaphore. Tu glisses le truc qui tue entre tes lèvres, mais tu ne lui donnes pas le pouvoir de te tuer.
C'est un de ces romans qui nous parle d'un sujet grave mais qui nous en met plein la vue grâce à sa tonne d'espoir qu'il communique. John Green ne nous laisse pas le pire, au contraire. Il nous offre le meilleur dans un roman coup de poing, où la vie est plus forte comme un souffle qui continue de nous traverser malgré la mort. Comme dans tous les romans de l'auteur, on apprécie sa plume délicate qui nous raconte le quotidien, la vie, la mort, l'amour mais sait aussi nous dire à quel point tout ça est merveilleux et unique. Un roman lumineux et porteur. Oh oui! Porteur de tout! On apprécie sa justesse de ton, la teneur de ses propos intelligents et sublimes, ses réflexions qui ne peuvent que nous toucher. Il n'épargne en rien les détails de la maladie et les souffrances physiques subies par Hazel.
C'est l'histoire de deux cancéreux qui vont s'aimer et souffrir ensemble. Mais pas que... parce que John Green a une écriture symbolique et métaphorique, il évoque des questions essentielles, existentielles et nous offre de bien jolies phrases. Ce n'est pas un roman triste même s'il vous fera verser des larmes. C'est un roman plein de verve, mené tambour battant par ce sentiment de fureur, la rage de vaincre. Une belle revanche, une leçon de vie qui nous fait sentir incroyablement vivant et c'est ça qui est bon.
Les avis de Theoma, Mélo, Stephie, Noukette, Faelys, Herisson, Leiloona, Bouma, Liyah, Karine
Le blog de John GreenTime Magazine l'a déclaré Meilleur Roman 2012