Ford F-150 2014 au gaz naturel : bientôt offert au Canada

Quel homme ne rêve pas d’un camion équipé d’un BBQ intégré? L’idée est tentante, n’est-ce pas, mais en ce qui concerne le F-150 2014, le gaz naturel sera plutôt utilisé comme carburant. Ford offre depuis quelque temps, une conversion de son V6 de 3.7 litres pour qu’il fonctionne au gaz naturel, car ce dernier est nettement moins coûteux et polluant que l’essence.

La possibilité de convertir son F-150 pour qu’il fonctionne au gaz naturel n’était disponible qu’aux États-Unis, mais Ford a dévoilé, lors d’un récent communiqué de presse, que la conversion sera également disponible sur les F-150 canadiens d’ici peu.

Une modification coûteuse

Ça peut sembler alléchant de se lancer dans l’achat d’un Ford F-150 fonctionnant au gaz naturel, mais la conversion à elle seule coûte entre 7 500 $ et 9 500 $ américains. Considérant le prix de base du F-150 déjà élevé, c’est à se demander si un véhicule doté d’une telle mécanique est véritablement rentable. La réponse est oui, mais pas pour monsieur-madame tout le monde. En revanche, si vous êtes propriétaire d’une entreprise et que vous possédez une flotte de véhicules assez imposante, l’achat de F-150 fonctionnant au gaz naturel pourrait être une option rentable à moyen terme.

Une variété de modèles

Ford est conscient du potentiel d’une mécanique au gaz naturel surtout au Canada et aux États-Unis. S’est pourquoi, d’ici l’an prochain. Le constructeur américain proposera la conversion au gaz naturel pour d’autres véhicules de sa gamme commerciale. Le Transit Connect, le Transit, la Série E, les camions Super Duty, les F-350, F-450, 550, 650 et les autres modèles de cette catégorie pourront eux aussi profiter d’une conversion à la demande du client.

De la science-fiction

L’idée de conduire un véhicule grand public fonctionnant au gaz naturel relève pratiquement de la science-fiction, mais c’est pourtant la réalité qui nous attend. Je ne crois sincèrement pas que l’électricité remplacera un jour l’essence ou le diésel, mais je suis plutôt en faveur de la théorie qui propose une multiplication des types de carburants disponibles sur le marché. L’hydrogène est à même de trouver sa place dans l’industrie. L’électricité est quant à elle bien installer comme carburant dans le domaine de l’automobile. Le gaz naturel est déjà utilisé dans le milieu commercial, mais je suis persuadé qu’il ne s’agit que d’une question de temps avant qu’il ne soit disponible dans les stations-services à même titre que l’essence et le diésel.

Auteur: Jean-Sébastien Poudrier