À l'autre extrémité de la rue Menendez, on remarque l'église de l'ancien couvent des Jésuites de Salamanca, maintenant la chapelle de l'Université Pontificia (une université catholique privée sous l'autorité du Vatican, à en pas confondre avec la célèbre Université de Salamanca, fondée au 12e siècle).
Et bien cette église jésuite, elle se visite la nuit, et on peut donc monter dans ses deux tours pour a) avoir une jolie vue nocturne sur la ville, et b) se foutre une peur bleue si comme moi, on souffre du vertige quand on se retrouve dans les hauteurs. J'y suis donc allé.
Arrivé en haut, à l'air libre, on remarque tout de suite la hauteur vertigineuse de l'endroit - qui a l'air relativement inoffensif vu d'en bas, évidemment. Ici, on peut voir le cloitre.
Monter au niveau des tours signifie aussi être au-dessus du toit de la nef de l'église, donc regarder le dôme central dans le blanc des yeux, pour ainsi dire.
Le même dôme, avec le toit de l'église en prime.
Le niveau est celui de la passerelle qui relie les deux tours, on peut donc avoir également une vue privilégiée sur la seconde tour.
Et on peut s'y rendre, à cette seconde tour, pour peu qu'on puisse gérer son vertige sur le mince passage entre les deux, surtout qu'en deux endroits, ce passage est ouvert sur la façade de l'édifice.
Côté vues nocturnes de la ville, c'est difficile à battre, comme en témoigne cette photo de nuit des cathédrales de Salamanca.
Mais ce n'est rien, on peut également monter plus haut, dans la première tour, pour se retrouver au niveau du clocher, une affaire en colimaçon qui fout la frousse mais qui donne aussi des vues à couper le souffle - pour peu qu'il vous reste du souffle après la montée et la peur des hauteurs. (Remarquez la cathédral nueva à droite sur ce cliché).
Question de donner un peu de perspective à toute l'affaire, Suze a traversé vers la seconde tour, au niveau de la passerelle du toit de l'église (voir photo #7), et je suis monté au clocher pour la prendre en photo, un miracle qu'elle soit un tant soi peu au foyer vu le tremblement qui me secouait alors :-).
C'était L'Esprit Vagabond, qui risquait sa vie (n'ayons pas peur de mots), pour vous montrer le monde de haut.
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