J'inaugure une série de billets courts.
Faute de temps pour rédiger toujours des billets un peu structurés, je mentionnerai plus fréquemment (sans engagement), des articles intéressants, au fil de l'eau.
Trois sont intéressants :
Sur la Syrie, la traduction d'un article de Paul Craig Roberts, ex secrétaire d'état de Reagan devenu viscéralement opposé à l'impérialisme américain. Je ne souscris pas à toutes ses formules, notamment celle qui assimile les agressions américaines actuelles aux agressions nazies, mais sur le fond je ne peux que lui donner raison. L'intervention américaine en Syrie ne se justifie que par une volonté américaine préalable d'en finir avec Assad.
Sur la politique européenne allemande, Yvonne Bolmann revient sur la vision allemande de l'Europe, et ce n'est pas réjouissant. On y lit notamment : "En janvier 2011, dans la version en ligne de Internationale Politik, la revue du think tank Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP), Angela Merkel a été proclamée « chancelière de l’Europe », dotée du pouvoir de fixer les grandes orientations de la politique communautaire ; au président de la République française revient le rôle subalterne de « vice-chancelier ». Le politologue Herfried Münkler avait déjà noté dans cette même revue qu’une partie de l’establishment au pouvoir à Berlin « souhaite un tout petit peu de dictature », en référence à la « dictature commissariale » prônée par Carl Schmitt."
L'un des projets de cette dictature consisterait à se saisir des biens immobiliers publics grecs et à organiser leur cession par une holding située à Luxembourg (lire l'article du Financial Times) !