La critique
Un film a sketchs stylisé et sympathiqueDes braqueurs amateurs, des kidnappeurs plus gamins que l'adolescente qu'ils ont enlevée, des artistes sur le retour, des vieux bandits repentis..."J'ai toujours rêvé d'être un gangster" pourraient-ils tous se dire. Quatre sketchs, en noir et blanc, signés Samuel Benchetrit.
Je l'avoue : j'ai mis beaucoup de temps avant de me motiver à aller voir ce film. La bande annonce ne m'avait pas donné envie et l'affiche pourtant très jolie ne m'avait pas plus stimulé que ça. Il faut dire que le côté film à sketchs référencés et maniérés me rebutait plus qu'autre chose. Mais j'aime bien Anna Mouglalis (en jouant dans Novo elle a gagné mon estime éternelle), alors je me suis forcé. J'ai bien fait : J'ai toujours rêve d'être un gangster, primé à Sundance pour son scénario, se révèle être une agreéable surprise. Les sketchs sont maniérés mais il faut bien avouer que l'élégance de la réalisation de Samuel Benchetrit mérite un certain respect. Les dialogues (contrairement à ce que j'ai pu lire à droite à gauche dans la presse) sont fins et drôles et les situations sont réalistes et cocasses. S'il est évident que le réalisateur s'est fait plaisir en rendant hommage au cinéma qu'il aime, il n'est pas indispensable d'avoir vu les films auxquels il fait référence ou de les avoir aimés pour apprécier son travail.
J'ai toujours rêve d'être un gangster témoigne d'un amour du cinéma et d'une belle maitrise associées à une certaine originalité. Si l'ensemble est un peu bancal (les deux premiers sketchs ont beaucoup plus de gueule, de charme et de rythme que les deux suivants) , le plaisir est là et il serait dommage de s'en priver. Motivez-vous !
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