par Jean-Marc Germain, secrétaire
national au Travail et à l'emploi
Si l'inversion n'est pas encore acquise, les chiffres du mois de juillet confirment une nette inflexion de la courbe du chômage. Depuis mai, la progression s'est établie à 7100 en moyenne (6300
en juillet) soit quatre fois et demi moins que la tendance du début de l'année (31700 de février à juin).
Cette éclaircie, qui vient après la bonne nouvelle sur le front de la croissance (+0,5% au second trimestre) n'est pas le fait du hasard : elle est le fruit de choix de politique économique et
sociale du Président et du gouvernement qui sont en train de porter leurs premiers fruits.
Pour preuve, sur le front du chômage, l'inversion de la courbe pour les jeunes est déjà là avec le 3ème mois de baisse consécutive au moment où le 50000 emplois d'avenir vient d'être signé et où
les contrats de génération montent en puissance, tout comme la loi de sécurisation de l'emploi, les emplois francs et les formations pour les chômeurs candidats aux métiers en tension.
Pour preuve la croissance française qui, avec celle de l'Allemagne, n'est pas à la traine mais au contraire tire la zone euro, au moment où le CICE, les intervention de la BPI, les
investissements d'avenir et le nouveau dosage de la politique budgétaire dessinent le nouveau paysage de la politique économique du pays.
À l'heure où la droite conteste ce volontarisme d'Etat, le parti socialiste lui apporte son plein soutien : les emplois aidés sont incontournables pour inverser la vapeur tout comme l'est la
nouvelle politique économique et industrielle pour gagner durablement la bataille du retour au plein emploi.
Source : PS