Rewind // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Avec la diffusion du pilote de Rewind on en revient au terrible débat des pilotes non retenus par les chaînes de télévision américaine. En tant que fan de séries, j'aimerais bien
découvrir certains pilotes qui m'ont excité sur le papier sauf que les chaînes ne les diffuse pas, peut-être par peur d'avoir une armada de nouveaux téléspectateurs qui viennent insulter la
chaîne de ne pas avoir commandé leur nouvelle lubie. C'est compréhensible vu comme ça, mais je suis certain que les chaînes y gagneraient réellement au change. Cela pourrait être aussi un moyen
de rentabiliser certains pilotes onéreux. Rewind fait donc partie des pilotes non retenus par Syfy. Cette dernière préfère acheter des séries à l'étranger pour
les diffuser sur son antenne, cela coûte bien moins cher. Mais elle est aussi à l'origine du projet ambitieux, Defiance, un vrai retour à la vraie SF comme elle avait pu le faire par le
passé.
Une équipe de militaires et de scientifiques doivent utiliser une nouvelle technologie qui n'a encore jamais été testée pour voyager dans le passé afin de changer des événements qui ont
conduit à une attaque terroriste dévastatrice...
Le pire c'est finalement que Rewind se contredit, surtout quand Priya (incarnée par Keisha Castle-Hughes) commence à dire qu'elle ne veut pas changer son passé
car c'est pour cela qu'elle est comme ça. Alors à quoi bon changer le passé (même si cela inclus de sauver 9 millions de personnes à New York) si c'est pour le regretter par la suite. Car
forcément, ils vont le regretter ce n'est pas possible autrement. En plus de ça, ce premier épisode est particulièrement fainéant. Une fois la mise en place faite on tombe dans quelque chose de
déjà trop mécanique et prévisible qui ne laisse donc aucune place à quelque chose d'original et de travaillé. Il faut dire que le casting pas très charismatique n'aide pas trop non plus. On peut
comprendre que Syfy n'ait pas décidé de commander Rewind, cette série ne méritait pas vraiment d'avoir droit à une saison. Un petit téléfilm et puis s'en va. Bon
vent dirons-nous.
Note : 3/10. En bref, un pilote fainéant, bourré de facilités et pas nécessairement très rythmé.