Cette semaine, et alors que l’on arrive dans les dernières livraisons après les singles de El-P, Killer Mike, Dan Deacon, Mykki Blanco, Autre Ne Veut, Madlib, Earl Sweatshirt ou Thundercat, entre autres, c’est au tour de l’Anglais Andy Stott de s’y ajouter.
Après les succès qu’on lui a connu notamment avec sa double livraison de EPs avec We Stay Together et Passed Me By en 2011 puis son troisième album l’an dernier Luxury Problems, tous trois largement loués par les critiques auxquelles je me joins, voici un joli condensé du pourquoi de ce succès en ce début de décennie.
« Anytime soon » reprend sans surprise le style du Mancunien, qui n’a pas hésité à laisser son univers s’écouler le long de huit minutes toujours aussi hantées, obscures, parfois même froides, mais jamais glauques pour autant.
Pourtant, il faut s’accrocher pendant « Anytime soon » : les sonorités sont très vites oppressantes mais heureusement, la voix de Alison Skidmore nous permet de rester la tête en dehors de l’eau.
Un excellent titre, que certains auront du mal à apprécier car il peut être suffocant de prime abord, mais bien moins que ses deux EPs de 2011. Pour ma part, j’adore, et je vais de suite replonger dans Luxury Problems que j’avais délaissé. Les singles ou projets annexes servent aussi à cela, non ?
(in heepro.wordpress.com, le 28/08/2013)
_______
Voir aussi :