Magazine

Le jour des otages

Publié le 28 août 2013 par Corboland78

Si le lundi c’est le jour des raviolis, le mercredi c’est le jour des otages. Du moins, tel est le calendrier décidé par la télévision qui nous rappelle à chaque Journal hebdomadaire, avoir « une pensée pour les otages français ».

Pourquoi le mercredi ? J’avoue ne pas savoir et d’ailleurs est-ce important que ce soit un mercredi plutôt qu’un samedi ? L’idée, louable au départ, ne jamais oublier que des otages compatriotes croupissent au bout du monde et marteler ce message jusqu’à leur libération, atteint-il toujours son but. On peut s’interroger.

Quand j’écoute le journaliste débiter son texte, avec ce ton machinal qu’on emploie lorsqu’on rabâche sans arrêt les mêmes choses, j’émets des doutes. D’un autre côté, le téléspectateur entend la phrase devenue rituelle mais l’écoute-t-il réellement, là aussi on peut se poser la question.

Il n’est pas dans mon idée de railler cette pratique, j’imagine que les proches, parents ou amis des otages y voient la preuve que l’oubli n’a pas enterré leurs espoirs. Ca leur fait du bien et c’est déjà beaucoup ; peut-être même que certains des prisonniers ont accès à la télévision et peuvent parfois ainsi constater que leur pays ne les a pas oubliés. A eux aussi, cela fait du bien.

Mais au-delà de cet aspect, quand le journaliste a fait son annonce, quel est l’impact réel de son propos sur ceux qui l’écoutent ? Quelle différence entre le jour des otages et le jour de la Femme ou celui de la Terre ?

Soudain un ange passe dans un silence étourdissant…

Si le lundi c’est le jour des raviolis, le mercredi c’est le jour des otages. Du moins, tel est le calendrier décidé par la télévision qui nous rappelle à chaque Journal hebdomadaire, avoir « une pensée pour les otages français ».

Pourquoi le mercredi ? J’avoue ne pas savoir et d’ailleurs est-ce important que ce soit un mercredi plutôt qu’un samedi ? L’idée, louable au départ, ne jamais oublier que des otages compatriotes croupissent au bout du monde et marteler ce message jusqu’à leur libération, atteint-il toujours son but. On peut s’interroger.

Quand j’écoute le journaliste débiter son texte, avec ce ton machinal qu’on emploie lorsqu’on rabâche sans arrêt les mêmes choses, j’émets des doutes. D’un autre côté, le téléspectateur entend la phrase devenue rituelle mais l’écoute-t-il réellement, là aussi on peut se poser la question.

Il n’est pas dans mon idée de railler cette pratique, j’imagine que les proches, parents ou amis des otages y voient la preuve que l’oubli n’a pas enterré leurs espoirs. Ca leur fait du bien et c’est déjà beaucoup ; peut-être même que certains des prisonniers ont accès à la télévision et peuvent parfois ainsi constater que leur pays ne les a pas oubliés. A eux aussi, cela fait du bien.

Mais au-delà de cet aspect, quand le journaliste a fait son annonce, quel est l’impact réel de son propos sur ceux qui l’écoutent ? Quelle différence entre le jour des otages et le jour de la Femme ou celui de la Terre ?

Soudain un ange passe dans un silence étourdissant…


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Corboland78 254 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte