« N’ajoutons pas la guerre à la guerre » disait Laurent Fabius au printemps 2012. Mais aujourd’hui, le ministre francais des affaires étrangères, qui réagit à l’utilisation du gaz sarin contre des populations civiles, bascule dans le camp des partisans de l’intervention armée contre le régime de Bachar El Assad. La démarche est sans doute sincère mais le résultat risque d’ajouter des souffrances aux souffrances…
Massacre de Houla (DR)
Des « frappes chirurgicales » à l’aide de missiles Scalp ou Tomahawk sur des bases de l’armée syrienne n’affaibliront guère le pouvoir de nuisance des forces de Damas. L’état-major syrien s’est préparé de longue date à ce genre d’offensive qui servira uniquement à sauver la face, à montrer que l’occident ne reste pas indiffèrent aux massacres de populations civiles. Pourtant, quand on regarde trente ans en arrière, la France ne s’est pas…
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