Peter Pan, de James M. Barrie

Bonjour tout le monde !

Je ne sais plus exactement ce que j’ai dit, mais il me semble vous avoir déjà parlé de mon mémoire de recherches de cette première année de master édition. Alors voici un petit « complément d’infos ». Je suis d’abord partie de l’histoire de Peter Pan du dramaturge écossais, James Matthew Barrie.

Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que ce « conte » m’avait marqué et que je l’appréciais beaucoup. Je dois vous avouer qu’à ce moment-là (tout début des recherches), je n’avais en tête que la version des studios Disney. Je sais maintenant que c’était une adaptation très édulcorée, ce qui n’a rien d’étonnant. Je suis donc partie de cette histoire et je me suis intéressée à « la peur de grandir » en littérature de jeunesse et plus particulièrement, dans les albums de jeunesse.

Bref. J’ai lu plusieurs livres d’analyse sur l’oeuvre de Barrie, mais finalement, je me suis rendue compte que je n’avais jamais lu le texte original de ce dernier. Bizarre ! Et j’ai eu cette révélation la semaine dernière ! Oui, mieux vaut tard que jamais, surtout que je soutiens mon mémoire la semaine prochaine ! Bref encore. Je suis allée chercher un exemplaire de Peter Pan dans la bibliothèque de ma petite ville natale et l’ont m’a donné la version illustrée par Eric Kincaid aux éditions Gründ. Cette adaptation française a été réalisée par Anne Dechanet.

Pour l’histoire, je pense que vous connaissez tous ce petit garçon qui a encore toutes ses dents de lait et qui ne veut pas grandir. Il se nomme Peter et vit sur l’île de Neverland ou dans le Pays de Nulle Part. Tous les enfants connaissent cet endroit, mais chacun l’imagine à sa manière.

Il est le « chef » des garçons perdus et a toujours à ses côtés une petite fée appelée Clochette. Ce garçonnet n’a aucun sentiment, il ne craint pas la mort et fait de la sienne une grande aventure. Il est cruel, égoïste et joyeux. Il n’a pas de mémoire et aime jouer sans cesse, faire semblant et vivre de nouvelles aventures. Son plus grand ennemi est un homme aigri qui envie sa jeunesse, le Capitaine du Jolly Roger, James Crochet.

Peter aime venir écouter des histoires le soir aux fenêtres des nursery. Il part ensuite les raconter à sa bande de garçons perdus, tombés de leur berceau quand ils étaient bébés. Malgré son rêve inavoué d’avoir une maman pour s’occuper de lui, Peter est têtu et refuse de grandir et d’être adopté comme ces compagnons par les parents de Wendy, John et Michael, les enfants qu’il est venu chercher un soir pour les amener sur son île. Les années passent, Wendy grandit, vieillit, a à son tour des enfants alors que Peter Pan est toujours le même, sans mémoire, insouciant et joueur.

Aimez-vous cette histoire autant que moi ? Que pensez-vous de l’oeuvre de Barrie, et de ses nombreuses adaptations (films, BD, série etc.) ?