Dans le cadre de son travail
d’investigation et dans le respect de la Charte de Munich qui pose les
principes de la déontologie du métier, le journaliste enquête,
s'informe, analyse et prospecte.
L’œil
ouvert, caméra ou appareil photo au poing, il traque tous les faits et
gestes de sa cible. Il recueille alors une masse d'informations qu'il
saura digérer pour fournir un travail de synthèse d'information à haute
valeur ajoutée.
C'est
de manière, certes un peu théorique, que je vous ai présenté la
fonction du journaliste. Sa manière de travailler s'apparente d'ailleurs
au client mystère. Curieux, perspicace, précis et à l'aise dans la
synthèse, le journaliste a tout du client mystère...
D'ailleurs,
preuve en est, un article intitulé "Immersion en client mystère à la
piscine" paru dans le journal Nord Eclair parle bien du journaliste
devenu client mystère (http://www.nordeclair.fr/info-locale/le-match-immersion-en-client-mystere-a-la-piscine-ia60b0n253226)
On peut alors avoir deux lectures ou deux analyses sur cet aveu.
Le
journaliste veut vanter son beau travail d'investigation, trop souvent
oublié ou mal identifié, et explique qu'il agit bien dans l'intérêt du
consommateur en allant faire le "client mystère" dans des
établissements.
Le
client mystère ou la visite mystère sont devenue tellement à la mode
que le journaliste, comme il en a l'habitude, "surfe" sur la vague et
balance alors le nouveau mot pour faire mouche...