Ce matin-là, les pigeons ne se sont pas dérangés à ma venue, quittant seulement la racine pour se poser plus loin, plus haut (?), me regardant faire le tour de l’arbre couché dans la verdure, recouvert par endroits de feuilles montées du sol sur des tiges courbes lui donnant vie. Le bois tombé abrite, dans les forêts primaires, des niches écologiques importantes. L’arbre des Tuileries a sans doute été débité depuis que Penone en a conservé l’empreinte. Ici, ce matin, il attend que le soleil passe au-dessus de lui, pour l’instant reposant encore dans l’ombre, le faîte tourné vers le levant, les racines vers le couchant, résonnant peut-être des bruits que font oiseaux, insectes et autres xylophages, en secret. Il attend.
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