Un billet où il ne sera question ni de géographie, ni de carte mais de papillon, comme quoi on ne peut plus se fier à rien. Ah ! Ma pauvre dame, quelle époque !
Carte géographique, drôle de nom pour un papillon. Ca me rappelle Fêtnat, le prénom donné aux enfants nés un quatorze juillet, de parents sans imagination. Pour en revenir à notre lépidoptère, il doit son nom au dessous de ses ailes qui présente un dessin de lignes et taches caractéristiques, un peu comme une photo aérienne de champs de cultures diverses.
On le trouve entre avril et septembre, au bord des chemins et des forêts. Ici dans un massif de mûriers.
Les papillons des deux générations annuelles sont différemment colorés. Au printemps, le dessus des ailes est orange avec des taches noires, alors qu’en été (comme ici) il est sombre, noir avec des taches blanchâtres. Leur dimorphisme saisonnier est tel, qu’on les prendrait sans hésitation pour deux espèces différentes. Comme quoi on ne peut plus se fier à rien. Ah ! Ma pauvre dame, quelle époque, c’est bien ce que je vous disais !
Des recherches poussées ont montré que ces différences graphiques et chromatiques sont liées aux conditions environnementales auxquelles les chrysalides sont exposées, en particulier à la longueur des jours et à la température. La plante nourricière des chenilles (brun-noir avec des épines brunes) est exclusivement l’ortie. Les chenilles issues des œufs de la génération d’été se nymphosent à la fin de l’été et hivernent comme chrysalide.
Un billet où il ne sera question ni de géographie, ni de carte mais de papillon, comme quoi on ne peut plus se fier à rien. Ah ! Ma pauvre dame, quelle époque !
Carte géographique, drôle de nom pour un papillon. Ca me rappelle Fêtnat, le prénom donné aux enfants nés un quatorze juillet, de parents sans imagination. Pour en revenir à notre lépidoptère, il doit son nom au dessous de ses ailes qui présente un dessin de lignes et taches caractéristiques, un peu comme une photo aérienne de champs de cultures diverses.
On le trouve entre avril et septembre, au bord des chemins et des forêts. Ici dans un massif de mûriers.
Les papillons des deux générations annuelles sont différemment colorés. Au printemps, le dessus des ailes est orange avec des taches noires, alors qu’en été (comme ici) il est sombre, noir avec des taches blanchâtres. Leur dimorphisme saisonnier est tel, qu’on les prendrait sans hésitation pour deux espèces différentes. Comme quoi on ne peut plus se fier à rien. Ah ! Ma pauvre dame, quelle époque, c’est bien ce que je vous disais !
Des recherches poussées ont montré que ces différences graphiques et chromatiques sont liées aux conditions environnementales auxquelles les chrysalides sont exposées, en particulier à la longueur des jours et à la température. La plante nourricière des chenilles (brun-noir avec des épines brunes) est exclusivement l’ortie. Les chenilles issues des œufs de la génération d’été se nymphosent à la fin de l’été et hivernent comme chrysalide.