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Quand le principe de precaution rejoint le lobbying

Publié le 26 août 2013 par Legraoully @LeGraoullyOff

Avant tout, pour bien cadrer le sujet, je ne suis pas fumeur, je ne l’ai jamais été et ne le serais jamais; quand j’ai vu débarquer la cigarette électronique, ou pour être exact, la e-garette,  et que j’ai vu les premiers gros fumeurs s’y mettre avec succès, je me suis réjouis, car je me suis dit que même si celle ci présentait un risque sanitaire quelconque, il ne pourrait pas être pire que le goudron, l’acétone ou l’ammoniac.

Et quel plaisir de ne plus sentir la fumée sur ses fringues quand on rentre chez soi après avoir passer une soirée avec des amis intoxiqués!

Mais je m’attendais à une réplique des fabricants de tabac ou de l’état, car l’un comme l’autre allaient perdre des sommes colossales tant le produit devenait « tendance ».

Alors, quand j’entends que « 60 millions de consommateurs » déclare après essai d’une dizaine de produits différents que certains pourraient présentés des risques pouvant provoquer des cancers, je zappe sur toutes les chaînes d’infos et je vois à quel point cette non information, non confirmée par une étude à long terme, peut avoir une portée retentissante; on reconnaît bien là les amis de l’industrie de la mort…heu, pardon, du tabac…

e garette

De toute façon, la cigarette électronique va finir par être vendue en exclusivité dans les bureaux de tabac, puis certaines marques vont être interdites par « principe de précaution », puis enfin, les recharges vont être taxées; bref, tout va être fait pour sauver le lobby; oui oui, je le dis, et je le répète, le lobby du tabac.

Et bien des responsables politiques, beaucoup de gens influent en croquent.

La e-garette était une belle innovation, mais,en la créant, son concepteur la condamnait sans appel à ne pas en vendre le brevet à l’industrie tobacco and co….


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