Grosso modo j’ai utilisé :
- Des feuilles blanches lignées pour correspondance, (j’ai pris aussi des feuilles toutes blanches pour les périodes de vacances et des feuilles à bord rose pour marquer la séparation entre chaque mois),
- fabric tape, 2 feuilles cartonnées A5 ou 1 au format A4,
- colle, ciseau,
- fil, aiguille, (petit pinceau plat pour poser la colle blanche),
- tissu/suédine et donc la machine à coudre,
- petites déco (tombée d’un t-shirt!!! rien ne se perd ☺ ).
Les étapes :
Premier truc pas très rigolo : compter les jours et les pages nécessaires pour chaque mois et ensuite former des feuillets de 4 pages (en moyenne) et les plier en deux (ici j’ai pris une demi page pour 1 jour de semaine et aussi une demi page pour le week-end).
Ensuite : c’est assez long à réaliser, mais surtout parce qu’il faut répéter pas mal de gestes de façon quasi mécanique.
Les feuillets bien rangés, bien empilés, on les incise sur la tranche à intervalles réguliers pour pouvoir ensuite les coudre.
J’ai utilisé la même méthode pour assembler les feuillets entre eux que lors de la réalisation de mon premier tout petit carnet.
Ensuite on pose le vernis colle sur la tranche du futur agenda (maintenu fermement entre des pinces plates).
Par dessus le vernis colle (une fois sec) j’ai posé une bande de fabric tape pour renforcer (en souplesse) l’agenda.
Pour la couverture (oups j’ai oublié de photographier en détail cette étape!!) j’ai coupé en deux un carton A4, ce qui donne deux formats A5 que j’ai ensuite couverts de fabric tape (gris à fleurs blanches sur la photos ci-dessus) en veillant à laisser un espace égal à l’épaisseur de l’agenda.
Pour protéger l’agenda (et cacher les bords en carton non recouverts par le fabric tape) j’ai cousu deux "manchons" de suédine grise au point simple (avec une aiguille pour cuir/tissus épais de 90/100, capable de piquer le carton et le tissu sans se briser) ainsi qu’un rectangle de suédine sur la tranche (également encollées avec le vernis colle avant d’être cousue au point zig-zag : le zig-zag évitant que la suédine ne s’effiloche).
On pourrait presque s’arrêter ici…
Après on personnalise un peu plus la couverture… J’avais récupéré ces petites fantaisies métalliques (dont le nom exact m’échappe ce soir !) et j’ai pensé à les coller ici…
Le dos lui reste tout simple.
La prochaine fois je m’attaque à la personnalisation des pages. Je sens que ça va être encore une vaste entreprise…