Quand on est seule depuis longtemps et passé un certain âge, il est facile de confondre amour et besoin de combler sa solitude pour rentrer dans la norme.
Il est sympa ce mec. Il est plutôt marrant, si on lui coupait la tignasse, qu’on le relookait un peu, il pourrait même être pas mal.
On le rencontre dans une période solitaire, tristoune. On est seule, il a l’air intéressé alors pourquoi pas s’embarquer dans cette histoire ? On se sentira moins seule, on pourra enfin changer notre statut Facebook, on pourra raconter nous aussi « nos histoires de mec », on n’aura plus peur des soirées-couples. On sera enfin comme tout le monde.
Mais on est lucide. Et à bien y réfléchir ce mec ne nous plait pas des masses, voire pas du tout. Il est juste là au moment où l’on se sent seule. Il est à mille lieues de ce qu’on recherche. Au mieux on passera quelques bons moments, au pire on en sortira dégoutée de soi-même. Ca ne fait définitivement pas de lui l’homme de notre vie.
Car on a beau être seule, il ne faut jamais, jamais, céder à la facilité. Celle qui vous fera vous réveiller un beau jour à côté d’un homme que vous n’aimez pas. Que vous n’avez même jamais aimé. Un bon copain quoi, et encore…. Une vie à se mentir ?
C’est comme ça qu’on passe souvent à côté d’une belle histoire. Que dis-je, de LA belle histoire.
C’est vrai que parfois ça fait du bien de se sentir comme les autres. Mais peut-être n’est-on pas fait pour vivre la même chose que les autres ?