Marc
Le festival XXL
Ce week-end avait lieu la onzième édition du festival Rock En Seine. Situé sur le parc de Saint-Cloud, le festival s’étalait sur quatre scènes et recevait près d’une quarantaine d’artistes, d’horizons pour le moins varié.
Ainsi, durant ses trois jours on a pu entendre du vrai rock avec Nine Inch Nails, Black Rebel Motorcycle Club et System of a Down, supporté d’autres choses douteuses, du genre de Skip The Use ou redécouvrir des groupes comme les Bloody Beetroots, ou Franz Ferdinand.
Pour autant, Rock En Seine, c’est aussi un show parfois putassier qui n’hésite pas à aligner des artistes comme Major Lazer, Lianne La Havas et Alt-J, autant de noms surfant sur la hype et qui assure au festival un visage presque honorable. (Ou pas !)
Dès la première journée le festival ce permettait d’offrir quelques perles rares, à l’instar du trio londonien de Daughter et de leur musique folk délicate et passionnée, alors que plus loin Tame Impala, fort d’un succès improbable en France (merci Blackberry !) jouait à fond la carte psychédélique, allant jusqu’à renforcer cette impression à l’aide de deux grands écrans sur lesquelles étaient diffusés des animations façon window media player.
Très attendu aussi, Alt-J, les fameux gagnants du Prix Mercury 2012, ont su galvaniser la foule dans une mise en scène sobre à l’aide d’un répertoire qui fut souvent repris en chœur.
Mais le véritable show de cette journée fut celui de Franz Ferdinand. Si le groupe a profité de ce concert pour faire une petite démonstration du prochain album « Right Thoughts, Right Words, Right Action ! », les fans (et les autres) ont pu se défouler sur les titres les plus connu du groupe, ainsi que sur des titres qui dénotent clairement le virage électro de Alex Krapanos.
Plus Rock and Roll, la seconde journée s’habillait d’un habit de crédibilité avec les apparitions de Black Rebel Motorcycle Club et de Nine Inch Nails. Les deux groupes ayant fait honneur à leurs longues carrière respectives et livrant un show à l’américaine construit au détail près. Ce qui n’a pas empêché les véritables fans d’apprécier les prestations, loin de là.
La soirée continuait avec celui qui a su conquérir pas mal de fans au fil du temps, notamment grâce à l’énergie de ses set live, Vitalic.
A part cela, les âmes les plus tendres pouvaient acclamer les français de Phoenix ou de Fauve qui ont tentaient, avec un franc succès , de ne pas faire pâle figure auprès de leurs deux ainés américains.
Les anglais de Is Tropical, se permettait le dimanche de réchauffer l’atmosphère en début d’après-midi alors que le temps se couvrait. D’aucun y verront un signe messianique et une corrélation avec le passage de System Of A Down. Qui fut peut être l’un des temps les plus forts du festival.
Major Lazer et sa nouvelle renommée internationale, emmené par le charismatique Diplo s’acharnait eux à dévêtir les gens et à encourager les déhanchements en tout genre. Nos amis écossais de CHVRCHES ainsi que la V V Brown 2.0 nous offraient de leurs côtés des sets électroniques mélodieux et patiemment construit. Bref on a assisté à une diversité des plus bienvenus et qui au demeurant, fait de Rock En Seine, un festival ouvert au plus grands nombres.
Enfin, on mentionnera tout spécialement Laura Mvula qui depuis sa scène inondait le public d’un charisme presque palpable, alors qu’elle explorait le répertoire de son premier album Sing To The Moon. Et bien évidemment le caleçon coloré de Nic Offer de !!! (tchk tchk tchk) qui non content de nous offrir un show complétement dément, se permettait de déambuler sur la scène en petite tenue !
Un article en collaboration avec Les trois feuilles . A suivre pour toujours plus d’actualité musicale !
Culturebox propose de (re)voir certains des sets joués sur scène (Franz Ferdinand, Black Rebel Motorcycle Club, Vitalic etc.,).