Les chercheurs de l’Institut de recherche pharmacologique de Milan et du Princess Margaret Hospital for Children (Perth, Australie) ont analysé les données de la fameuse étude européenne sur le cancer et la nutrition, portant sur 22.295 participants suivis durant 11 ans, en particulier sur leurs habitudes alimentaires, matérialisées par un score sur 10 sur l’adoption d’un régime méditerranéen ou à faible charge glycémique.
· Durant le suivi, 2.330 cas de diabète de type 2 ont été enregistrés.
· Les personnes ayant un score >6 pour le régime méditerranéen ont un risque réduit de 12% de diabète, vs score <3,
· les personnes absorbant une forte charge glycémique, un risque accru de 21% de diabète,
· l’adoption d’un régime méditerranéen à faible teneur en glucides réduit de 20% le risque de diabète vs régime alimentaire « occidental » riche en sucres.
Cet effet protecteur semble indépendant de l’effet contrôle du poids lié à ces régimes, mais bien lié à leurs caractéristiques alimentaires, dont, pour le régime méditerranéen, l’utilisation d’huiles à taux élevé d’acides gras mono-insaturés. Pour le régime à haute teneur en glucides, il est clair qu’une augmentation rapide de la glycémie et de la demande d’insuline peut conduire à une défaillance des cellules β pancréatiques et à une résistance à l’insuline.
Source: Diabetologia DOI 10.1007/s00125-013-3013-yMediterranean diet and glycaemic load in relation to incidence of type 2 diabetes: results from the Greek cohort of the population-based European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition (EPIC)