« Il existe un lieu où le monde de la lumière rencontre celui des ténèbres. C’est là que tout se produit dans la terre des ombres, où tout est rare, confus, incertain. Nous sommes les gardiens de cette frontière. Mais parfois quelque chose réussit à passer. Et moi, je dois le renvoyer dans l’obscurité. »
Il est un peu difficile de résumer ce thriller, complexe à comprendre au moins dans les 200 premières pages.
Ce texte met en scène une petite équipe de prêtres quelques peu particuliers puisqu’il s’agit de criminologues. Les curés profilers, qui ne se connaissent pas entre eux, dans le but de garantir une relative sécurité, se voient confier des affaires criminelles afin qu’ils puissent faire la justice. Au début de l’enquête, ils doivent enquêter sur la disparition d’une étudiante, apparemment sans problèmes, Lara.
A cela s’ajoute l’enquête menée par Sandra, la veuve d’un photographe-reporter, mort dans d’étranges conditions, au cours d’une enquête. Travaillant pour la police scientifique, elle œuvre cependant en marge pour pouvoir faire la lumière sur ce décès qui l’empêche de pouvoir continuer sa vie.
Malheureusement, je n’ai pas retrouvé dans ce thriller l’engouement que j’avais pu ressentir pour le précédent roman ; probablement parce que le lecteur est un peu perdu au début, ne comprenant vraiment les tenants et les aboutissants de l’intrigue qu’au bout de 200 pages environ.
Il est indéniable qu’il n’y aurait aucun intérêt à dévoiler les ressorts principaux de l’enquête dès les premières pages, mais le mystère demeure vraiment le maître mot dans la première moitié du livre. Le lecteur est dérouté, cela peut être plaisant, mais j’avoue que j’ai hésité à refermer le livre car pour chaque nouvel élément, chaque nouveau personnage entrant en scène, les interrogations se multiplient.
Heureusement, une fois la moitié du roman achevée, l’intrigue devient plus prenante, car le lecteur peut enfin être en mesure de réfléchir à la suite du texte et non être un simple lecteur passif.
« Quand on n’a plus de ressources propres, tout ce qui reste est la foi en un Dieu en qui on ne croit pas. »
Donato Carrisi, Le Tribunal des âmes, éditions Calmann-lévy, également disponible aux éditions du Livre de poche