Le gouvernement fait sa rentrée, quelques jours après la fin des Universités d’été du PS à La Rochelle, et va se pencher sur le budget 2014 dont les principales mesures seront présentées fin septembre.
Budget 2014 : effort fiscal supplémentaire et économies
Officiellement le gouvernement a déjà annoncé qu’en 2014 il sera demandé aux ménages de faire un effort fiscal de plus, qui devrait rapporter 6 milliards d’euros.
Ainsi, en plus de la hausse des taux de TVA au 1er janvier 2014, qui vont passer de 7% à 10% et de 19,6% à 20%, les français devraient de nouveau être mis à contribution, qui ce soit via la réductions de niches fiscales, la hausse éventuelle de la CSG pour financer les retraites ou encore la création de nouveaux impôts et taxes.
Parallèlement, le gouvernement estime pouvoir réaliser quelques 14 milliards d’économies dans le budget de l’État et celui des collectivités locales notamment.
Nouveaux impôts et taxes
Le gouvernement envisage déjà sérieusement de mettre en place dans le budget 2014 une taxe additionnelle sur les smartphones et tablettes, telle que l’a proposé le rapport de Pierre Lescure.
Cette taxe, qui devrait être de plus ou moins 1%, s’appliquerait sur chaque vente d’un appareil connecté neuf. Le produit de cette taxe devrait être affecté au financement de la création culturelle.
Concernant une éventuelle hausse de la CSG pour financer les retraites, le premier ministre a confirmé que c’était une piste à l’étude mais que rien n’était encore décidé.
Ce qui est sûr c’est que l’âge de départ à la retraite restera fixé à 62 ans, et que les salariés du privé mais aussi du public devront financer un peu plus encore le système des retraites soit via une hausse des cotisations soit via une hausse de la CSG.
Enfin, une contribution climat-énergie pourrait être instaurée via le budget 2014, plus ou moins sous la même forme que la taxe carbone que le gouvernement Sarkozy avait abandonné.
Officiellement la contribution climat-énergie ne serait ni une nouvelle taxe ni une hausse d’impôt mais un verdissement : les contribuables les plus écologiques verraient leurs impôts baisser, alors que ceux qui le sont le moins paieraient plus.
Cependant, même au sein du Parti Socialiste de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer cette contribution, estimant qu’il s’agit bien d’une nouvelle taxe, fort bien mal venue alors que les contribuables français affichent un réel ras le bol fiscal !