Pardonnez-moi ce titre, je ne désire point polémiquer mais relayer une pétition de la gôche du PS (copie d'écran ci-dessous).
Visiblement, la pilule austéritaire pour les retraites passe mal au PS.
A priori, je pourrais signer ce texte, sauf que je suis au FDG - cet engagement indique clairement mon orientation politique - et qu'en le relisant, il est un peu mou du genou : prendre sa retraite après 40 années de labeur ne signifie pas pour autant la retraite à 60 ans avec une pension à taux plein et décente, à moins d'inclure les études après le baccalauréat et les période de chômage. D'ailleurs, vu le fort taux de chômage et l'explosion des inégalités sociales, j'aimerai bien que la gauche revendique la retraite à 55 ans !
Il faut reconnaître toutefois l'obstination de ces camarades de la gôche du PS, si proches du Front de gauche, qui espèrent encore stopper la dérive droitière à tous les niveaux du PS, voire le réorienter à gauche. Une espérance qui relève du fantasme après le consternant épisode du déni de démocratie qui a marqué le vote d'orientation sur l'Europe. La fidélité de la gôche du PS au parti de la rue de Solférino est d'ailleurs hallucinante, rappelant aux plus anciens celle qui caractérisait les cadres du PCF malgré les preuves évidentes de la trahison stalinienne. Comment peuvent-ils siéger aux côtés de Valls ?
J'espère sincèrement qu'ils créeront bientôt avec le Front de gauche une majorité alternative de gauche pour inverser la tendance, stopper le néolibéralisme, améliorer le quotidien et remettre l'extrême droite à sa place dans les poubelles de l'Histoire.
Mais d'ici-là, la gôche du PS et les dissidents d'EELV doivent s'allier avec le Front de gauche et les organisations syndicales pour empêcher la réforme des retraites mitonnée par la triplette Hollande, Ayrault et Touraine. Après tout, c'est dans la lutte que peuvent se resserrer les liens et se forger cette nouvelle majorité alternative.
Et, si la nouvelle réforme néolibérale des retraites passe au forceps, il faudra bien que la gôche du PS tire toutes les conclusions qui s'imposent pour rester cohérente avec les idées qu'elle défend : rendez-vous est pris !